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9 février : Rotorua et Wai-o-Tapu

  • Photo du rédacteur: Morgan et Marie
    Morgan et Marie
  • 13 févr. 2019
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 17 févr. 2019

Malgré les 4 couches de vêtements et le bonnet et gants pour moi (8 degrés !!), le froid nous a vaincus : nous avons peu dormi. La voiture pleine de buée, nous mettons du temps à repartir. Nous profitons ainsi d’un lever de soleil sur le lac tout embrumé.

Nous prenons la route vers 7h30 pour faire un tour des environs. Nous nous rendons à l’entrée d’un parc, à la croisée de 2 lacs. Cette région en possède en effet énormément. C’est une journée Marathon aujourd’hui et de nombreux locaux courent dans toute la ville.

La vue d’ici est sublime.

Nous allons ensuite visiter le Jardin du Gouvernement. L’odeur d’œuf pourri embaume toute la ville de Rotorua. En effet, cette région est située entre les plaques tectoniques pacifique et australienne, ce qui génère donc une grande activité volcanique. Nous sommes les seuls à nous couvrir le nez, les locaux ont l’habitude, eux ! Courir à côté ne les dérange même pas.

Ce parc est resplendissant. On y trouve un musée, des bains thermaux, un terrain de croquet et de pétanque. Mais surtout, des fumerolles de souffre, exploité depuis très longtemps dans la région pour chauffer, puis pour produire de l’électricité.

Juste à côté, nous rejoignons Sulphur Point, un lac aux nuances de bleu clair et gris, qui fume et présente des « bains de boue à remous » incroyables. Attention on ne peut pas s’y baigner !

Nous continuons vers un autre parc gratuit, Kuirau Park, apprécié des Maoris. Ce parc a la particularité d’abriter de nombreux bassins fumants et un bassin d’eau chaude thermale dans lequel on peut tremper ses pieds. C’est vraiment exceptionnel.

Nous allons ensuite en direction de Wai-O-Tapu (« Eaux sacrées » en Maori), un grand parc géothermique. Sur la route, nous nous arrêtons en premier à Mud Pools, des cratères de boue bouillonnante.

Puis au Lady Knox Geyser, une formation conique qui est activée par l’homme grâce à l’injection d’un produit type savon. Il peut ainsi jaillir à 20 mètres de haut pendant plusieurs minutes ! Malheureusement nous ratons le spectacle qui n’a lieu qu’une seule fois par jour.

Ce n’est pas grave, nous allons acheter nos billets pour le parc puis commençons avec entrain la visite. A peine quelques mètres franchis et nous voilà dans un autre monde. Nos sens sont en alerte ! Nous découvrons les magnifiques couleurs des lacs (Champagne Pool, Palette des Artistes, etc.), les gargouillements des émanations de souffre et autres étrangetés en tout genre.

Un panneau explique à chaque lieu la formation des bassins, le détail de la composition chimique, les légendes Maoris associées, etc.

Notre promenade durera 2h30 et nous aurons du mal à partir de ces paysages extraordinaires. En effet, je pense que c’est l’endroit qui nous a le plus impressionnés depuis le début de notre voyage !

On était tellement bouleversés que Morgan perd notre unique câble pour charger nos téléphones... et c’est le 3ème qu’il perd ! (« On peut perdre un câble, d’accord ça arrive. On peut perd 2 câbles, ok pourquoi pas. Mais on peut pas perdre 3 câbles !! » Référence a notre cher Jeff Tuche).

Après un moment d’énervement, on prend sur soi et on relativise.


Après tant d’émotions, nous allons tester la Kerosene Creek, des sources chaudes naturelles, au milieu de la forêt.

Nous reprenons la voiture pour nous rendre sur la côte Est, ville de Whakatane, dans la région de Bay of Plenty où j’ai concocté une surprise pour l’anniversaire de Morgan (mieux vaut tard que jamais !). Après avoir racheté un câble, nous nous rendons dans un fabuleux AirBnb chez une mamie adorable. Grand lit moelleux, immense salle de bain avec baignoire à remous, kitchenette... à seulement quelques mètres de la plage !

Je reçois alors un appel de la compagnie avec laquelle j’avais réservé la surprise de Morgan qui m’annonce que l’excursion sur le volcan de l’île de White Island est annulée pour demain matin à cause de mauvaises conditions météorologiques de navigation... J’en informe Morgan. Je pense que c’est le destin, et que nos corps n’étaient pas pour absorber de nouvelles vapeurs de souffre !

De toute façon, il y a tellement de choses à faire en NZ qu’on trouvera bien de quoi remplacer cette activité !

En attendant, un peu de repos après cette grosse journée (12km de marche en tout).

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