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15 et 16 novembre : volcan Kawah Ijen

  • Photo du rédacteur: Morgan et Marie
    Morgan et Marie
  • 17 nov. 2018
  • 3 min de lecture

Nous passons la matinée tranquille à essayer d’organiser la suite de notre périple. Pas facile en Indonésie, on aurait envie d’y passer 1 an tellement c’est beau et vaste !

L’après-midi, notre hôte nous organise une sortie autour du village avec notre chauffeur et notre guide du lendemain.

Nous empruntons une route magnifique à travers les rizières, les plantations de clous de girofle, les usines de souffre, etc.

Nous faisons une halte pour voir deux cascades. Morgan en profite pour s’y baigner (et se laver car n’oubliez pas que nous n’avons pas d’eau dans notre guesthouse !). Moi, je ne préfère pas car aucune femme ne se baigne et que l’eau est bien froide.

On s’enfonce un peu plus dans la végétation à travers un chemin difficile pour découvrir une autre grande cascade.

On reprend ensuite la route et nous rentrons vers 16h30. Repos jusqu’a minuit où nous partons pour Ijen après un sachet de nouilles rapidement avalées. On commence à stresser car de grosses averses tombent à intervalles réguliers !

Il nous faut environ 1h de voiture (virages serrés) pour arriver au parking. Il fait bien plus frais ici !

Nous commençons l’ascension en pleine nuit à travers un chemin pas du tout éclairé.

Au bout de 15min, nous sommes déjà essoufflés, ainsi que notre guide et les indonésiens alentour. Nous croisons d’ailleurs très peu d’étrangers ce jour-là. On apprend que la haute saison se déroule de fin juin à septembre et que c’est à ce moment que la météo est la meilleure pour découvrir le site. Tant pis !

La montée est vraiment rude, j’ai de gros vertiges, je vacille plusieurs fois mais Morgan me motive et m’aide en me portant mon sac et en me poussant.

Et par dessus cela, notre guide déclare une diarrhée après avoir bu un café à l’eau croupie en bas (heureusement que nous, on a refusé d’en prendre !). Je lui donne un spasphon et nous continuons notre route.

Tout le long du chemin, des hommes proposent de nous monter dans des brouettes (« taxi taxi » !). Ils sont 3 pour une brouette en montée ! Allez, on est courageux, pas besoin de ça !

Arrivés en haut, il faut tout redescendre dans les roches de l’autre côté, jusqu’au lac d’acide. Nous mettons nos masques à gaz et nous voilà très vite dans les nuages de souffre. On aperçoit de petits « bluefire » (souffre gazeux qui s’enflamme et produit des flammes bleues). C’est quand même extraordinaire ! Nous n’avons malheureusement pas pu prendre de photos tellement c’est rapide. De plus, le vent nous ramène des nuages qui nous piquent les yeux et le nez et nous remontons très rapidement car nous avons du mal à respirer.

Nous croisons des travailleurs qui ramassent du souffre à l’état solide. Le travail est dur : ils portent environ 70kg dans des paniers sur leur épaule, à travers ce chemin si escarpé, et sans masque !

Notre hôte nous avait déjà fait un topo là dessus car il a fait ce métier de ses 15 ans (!!) à 21 ans. Son père y travaille encore.

Nous voici donc au point de vue pour admirer le lac depuis le haut. On attend le lever du soleil dans le froid mais malheureusement, de gros nuages cachent la vue et nous ne pourrons rien voir...

Nous redescendons déçus et les mollets en feu. Notre guide ramasse quelques framboises pour nous et nous fait bien rire en redescendant à l’envers. Il glisse à plusieurs reprises avec ses chaussures à semelles plates... il est très sympathique et aime blaguer. Il nous dit que le médicament lui a fait un bien fou. Tant mieux, moi je suis ultra fatiguée...

Sur la route du retour, on a un super panorama de 3 volcans.

On revient à la guesthouse vers 8h, on dort un peu, et nous mettons en route pour Bali.

Après un ferry et un bus (pour lequel on évite de justesse les arnaques, et dans lequel on s’endort très vite), on arrive dans notre super hôtel à 9€ la nuit. Waouh !




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