29 et 30 novembre : Traversée de l’île de Florès
- Morgan et Marie
- 3 déc. 2018
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 10 déc. 2018
La veille au soir, nous nous rendons dans un bungalow du centre recommandé par un couple de françaises rencontrées sur le bateau. Mais horreur : nous découvrons (après s’être douchés tout de même) des puces sautant dans le lit et nous demandons directement à changer de chambre mais c’est pareil pour la deuxième. Après s’être fait rembourser, nous repartons dans les terres pour dormir dans l’hôtel que nous connaissons.
Ce matin, réveil à 5h pour prendre le bus public de 6h.
Ce qu’on apprend dans le bus, c’est qu’il doit attendre jusqu’à 10h30 l’arrivée d’un ferry pour prendre des passagers !! Le temps nous paraît looooong et il fait très chaud. Nous partons vers 11h, enfin.
La route dans les montagnes et volcans est très jolie : nous traversons de nombreuses cascades, rizières en terrasse et de jolis villages.

Cependant, tout est très sale. Ça ne nous étonne pas : tous les passagers jettent leurs déchets par la fenêtre... les poubelles ici sont inexistantes.
La route est sinueuse et nous faisons de nombreux arrêts pour charger et décharger des fournitures, et même des animaux ! Car oui, les coqs, lapins et oiseaux font aussi partie du voyage...
Les Indonésiens sont très souvent malades en transport mais personne ne se plaint (notamment de la vitesse du chauffeur dans les virages). Tout le contraire de nous ! Nous ne sommes pas malades mais on en a un peu marre des arrêts fréquents. Souvent, le chauffeur s’arrête juste pour dire « bonjour » et son coéquipier pour faire des blagues aux passants... De plus, tout les hommes du bus fument, fenêtres fermées ce qui commence à m’énerver. A un moment, le coéquipier s’arrête même sur le bord de la route pour aller boire un shot d’alcool fort (sûrement de l’Arak, boisson très prisée ici).
Et cerise sur le gâteau, il se met à pleuvoir énormément et nos bagages sont sur le toit ! Le toit du bus fuit pile à notre place et nous commençons à être nous-mêmes trempés, mais quelqu’un nous prête gentiment un poncho pour protéger nos affaires.
Enfin bref, nous arrivons en un seul morceau à Bajawa, après 14h dans ce bus (pour parcourir seulement 250km environ !!) Nos sacs et nos habits sont trempés mais ça participe au folklore de ce trajet dira-t-on !
Après une bonne nuit de sommeil, nous décidons de ne pas nous attarder dans ce village car il pleut encore beaucoup. Notre but étant de voir le volcan le plus fameux de l’île : le Kelimutu. Nous décidons de ne pas reprendre de bus (ah bon ?) et préférons un taxi partagé avec des locales.
Elles parlent très très fort entre elles mais cela reste plus supportable et nous sommes mieux assis qu’hier.
Le chauffeur est très sympa et nous dépose sur une plage de galets bleus très jolie le temps de faire quelques photos. Les galets sont malheureusement de moins en moins nombreux car ils sont triés puis exportés à travers l’Asie (notamment aux Chinois, comme c’est bizarre).
Il nous laisse ensuite à Ende après 3h de route en tout, puis nous reprenons un autre taxi partagé pour environ 2h. Cette fois-ci, le chauffeur met de la musique à fond mais les enceintes sont très mal réglées (aïe aïe aïe les oreilles).
Arrivés à Moni, village situé sous le volcan Kelimutu, un homme vient arrêter le taxi pour nous dire qu’il a des chambres à louer. Il parle très bien anglais (ce qui est rare à Flores). Nous n’avions rien réservé et décidons d’aller jeter un coup d’œil. C’est très rudimentaire (comme tout le village en fait), mais pour une nuit, cela fera bien l’affaire. Il organise pour nous les transports du lendemain.
Il commence ensuite à nous raconter ses problèmes de cœurs avec les différentes femmes qu’il a eues et les problèmes d’alcool de son papa... enfin pas très joyeuse la soirée ! De plus, le temps se couvre et on a le droit à de grosses averses. On commence à avoir peur pour demain : on n’a pas fait tout ce chemin pour ne pas voir le volcan quand même ! On ne veut pas revivre la même déception que pour le Kawah Ijen...
Suspens jusqu’à demain !
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