Du 27 au 29 décembre : Kampot
- Morgan et Marie
- 30 déc. 2018
- 4 min de lecture
Dernière mise à jour : 9 janv. 2019
Depuis Koh Rong Sanloem, nous reprenons le bateau qui a une grosse demi-heure de retard. Nous regagnons Sihanoukville et allons acheter nos tickets pour Kampot, ville un tout petit peu plus au Nord-Est.
Cependant, le prochain minibus est complet et nous devons attendre 2h à la station de bus. A 14h (heure prévue), un tuk-tuk vient nous voir en disant que le minibus ne viendra pas nous chercher là. On croit encore à une arnaque mais il dit que le trajet jusqu’à une autre station sera gratuit. Nous sommes sceptiques mais acceptons de partir avec lui. Il nous dépose bien dans une autre agence, où nous attendons une petite heure pour enfin partir.
La route est très mauvaise : nids de poule, dos d’âne, queues de poissons (tous ces animaux regroupés sur la route !), à tel point qu’on fait des sauts, comme dans l’attraction de l’ascenseur à Disneyland... Morgan se tape même plusieurs fois la tête contre le plafond !
Après 4h de route, nous arrivons enfin à Kampot, de nuit. Cette petite ville a l’air très sympathique, et notre guesthouse est bien agréable (la famille parle même un peu français).
Le lendemain, après un petit-déjeuner très sommaire (la nourriture n’est malheureusement pas leur fort), nous louons un scooter pour la journée et partons découvrir la campagne environnante. Il a plu cette nuit et les routes sont dans un état lamentable, pleines de boue et de petits cailloux.
Nous commençons par aller voir un premier site archéologique : une grotte impressionnante : Phnom Kbal Romeas. Nous ne sommes que tous les 2 et on (je ?) flippe un peu. D’autant plus qu’à la fin de notre visite on tombe nez à nez avec un serpent vert fluo !! Morgan pense que c’est un crotale (cf. photo de mon appareil, zoomée à fond pour ne pas m’approcher). On fait demi-tour calmement, sans s’approcher.
Des via ferratas et parcours d’escalade sont organisés ici ; ça m’aurait bien plu mais Morgan a toujours les doigts fragilisés et puis on n’a pas vraiment le budget pour. Nous avons quand même vu de belles stalactites dont une en forme de tête d’éléphant.
On continue pour aller voir une autre grotte : Phnom Chhngok Temple. Il y a un petit temple pré-angkorien (7ème siècle) construit dans cette grotte, qu’on a pu admirer après une bonne suée (grand escalier pour atteindre la grotte). Pour redescendre, on a le choix entre reprendre les escaliers ou descendre par une autre grotte à côté. On joue les spéléologues et on descend en escalade, en compagnie des chauve-souris qui nous frôlent. Le chemin jusqu’à la sortie n’est vraiment pas évident mais nous sommes avec d’autres français : à plusieurs on y arrive !
Nous continuons notre route pour aller visiter une plantation de poivre, la culture y étant très répandue dans la région. Après être passés devant un joli lac nommé « Secret Lake » (on n’a pas su pourquoi), nous débutons la visite guidée (gratuite !) à « La plantation ». Elle est dirigée par un couple franco-belge. Toutes les étapes nous sont expliquées et on finit par goûter différentes baies, épices et assaisonnements.
La bouche en feu, nous repartons pour notre dernier spot : un temple jouxtant une grotte : « Elephant Cave ». Cette dernière étant très sombre, nous n’avons pas le courage d’avancer bien loin.
De retour en ville, nous allons déguster une RACLETTE ! Ça y est, on a enfin fêté Noël !
Le jour suivant, nous reprenons le scooter et allons dans le Parc National « Preah Monivong », à environ 40km de notre guesthouse. Après la route de la ville très encombrée et pleine de poussière et de trous, nous voici sur une route très agréable, dans la montagne. Nous avons frais ici, première fois depuis bien longtemps (hormis quand la clim est en marche dans les bus et lieux publics bien sûr).
Nous arrivons au « Mont Bokor » une station balnéaire, reprise par les Chinois et Vietnamiens.
C’est en 1917 que commencent la construction de la route dans les montagnes où beaucoup de personnes y perdent la vie. Une station climatique, un palace et d’autres constructions coloniales sont construites par les français au point culminant, à plus de 1000 mètres d’altitude. Mais le climat, les différentes guerres et les frais engendrés conduisent à l’abandon de la station.
C’est à partir des années 60 que certains bâtiments sont reconstruits. Aujourd’hui, de nombreux autres sont en construction et le sommet a perdu tout son charme... Mais on peut tout de même admirer la vue sur la baie de Kampot, les salines et même une île vietnamienne !
Voici quelques photos de bâtiments abandonnés au milieu de la végétation.
Nous allons voir également une jolie cascade

et repartons en ville en fin d’après-midi pour aller voir le coucher de soleil sur la rivière de Kampot.

C’était un séjour super sympathique et on a bien aimé cette ville ! De plus, le fait de louer un scooter nous a permis de visiter plein de chose à bas prix (location à 10 dollars les 2 jours et 1 plein = 3 dollars et ça nous a fait les 2 jours !).
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