10 et 11 juin : Salento et Cocora
- Morgan et Marie
- 18 juin 2019
- 4 min de lecture
Changement radical de décor !
Nous partons vers 10h du soir de Neiva pour arriver vers 4h du matin à Armenia. Une nouvelle fois, le trajet se fera avec la clim à fond, nous empêchant de bien dormir...
Nous prenons ensuite un collectivo jusqu’à Salento. Nous arrivons 1h après vers 6h du matin mais notre auberge n’est pas encore ouverte. Nous en profitons pour aller boire un bon café (nous sommes dans la région des Fincas) et manger des gaufres dans un restaurant très sympathique et économique qui a l’avantage d’être ouvert presque tout le temps.
Après cela, nous récupérons notre chambre, posons les gros sacs, prenons une douche et partons à la découverte des alentours. Nous marchons en pleine campagne une bonne heure pour rejoindre la Finca (ferme) organique Don Elias, encore une fois avec un chien-guide.
Un homme, peu motivé, nous fait faire le tour de la petite plantation, entouré de bananiers, en nous expliquant la création du café, de la plante à la dégustation.
Il nous fait goûter les graines aux différentes étapes : rouges sur l’arbre, décortiquées et séchées, torréfiées (c’est à ce stade que le goût du café se diffuse) puis en jus. Un délice !
Les différentes machines que l’on voit sont pour un usage personnel, leur usine utilisant les mêmes mais en bien plus grosses.
Nous repartons, un peu moins bêtes, mais n’avons pas le courage de remonter à pieds, surtout que notre chien n’a pas pu entrer dans la finca à cause d’autres chiens et qu’il est reparti, sûrement avec d’autres touristes.
Nous prenons donc une jeep qui nous dépose dans le centre. Une bonne occasion pour faire le tour de la ville et quelques boutiques !
La vie ici est très tranquille malgré les nombreux touristes.
En quelques minutes, une grosse pluie s’abat sur les rues si joviales et nous décidons de rentrer.
Je me couche vers 19h30, exténuée de tous ces bus de nuit, laissant Morgan manger tout seul.
Le lendemain, nous nous levons tôt pour prendre le petit-déjeuner de l’hôtel qui commence à 7h. Toujours personne à 7h30 et c’est finalement à 8h, après une discussion houleuse avec le personnel (celui-ci nous assurant que le petit-déjeuner n’était pas compris dans le prix alors que la réservation que j’avais sous les yeux stipulait que si), que nous mangeons enfin. Le sommeil étant très précieux en voyage, je râle un peu sur le fait qu’on aurait pu dormir plus longtemps, mais passons, tout allait mieux après avoir mangé.
C’était sans compter sur une fine pluie qui commence à tomber et nous fait douter de notre entreprise du jour...
Nous nous rendons tout de même dans le centre où nous prenons une nouvelle fois une jeep, cette fois-ci pour la vallée de Cocora, emblème de la Colombie qui attire de nombreux touristes toute l’année.
Après une demi-heure de route, nous voici au pieds des collines verdoyantes, dans le Parc National Los Nevados, sous un léger soleil (ouiiiii) prêts à effectuer une boucle de 6h de marche pour admirer, entre autres, les plus grands palmiers du monde : ils peuvent en effet mesurer jusqu’à 60 mètres de haut ! Endémiques, ils sont à appelés « palmiers de cire » car de la cire peut en être extraite pour la création de bougie par exemple. Menacés d’extinction, ils sont désormais protégés par le gouvernement.
Nous commençons à les voir de loin et nous sommes déjà épatés par les paysages.
Même si nous marchons à la queue leu leu entre les autres touristes au début, nous nous disperserons rapidement pour se retrouver un peu seuls.
D’ailleurs, nous évoluons vite en pleine jungle, à devoir traverser des ponts suspendus un par un vu le peu de cordes et de planches qui les composent.
Après ces quelques frayeurs, place à la transpiration. Le chemin pour rejoindre « La casa de los Colibries » n’est pas de tout repos. Ça glisse à cause de la pluie qui a transformé la terre en boue, les chemins s’entrecroisent de toute part (heureusement nous avons un GPS), et les montées sont rudes.
Mais la végétation est là pour redonner du peps !
Une fois arrivés, nous sommes subjugués par tous ces colibris et leur plumage coloré qui viennent s’hydrater dans de petits abreuvoirs. C’est parti pour une longue séance photos et vidéos. Un vrai plaisir et un privilège de pouvoir les voir de si près !
L’entrée coûte 1€ et quelques mais nous permet de déguster une boisson (chocolat chaud pour moi ; malgré la chaleur du chocolat ça ne se refuse pas !).
Après cela nous redescendons jusqu’à l’autre moitié de la boucle puis rebelote pour la montée, encore plus difficile que ce que l’on vient de faire ! J’ai les jambes qui flageolent mais ce qui nous attend vaut bien un peu d’effort.
En effet nous atteignons le mirador principal, très touristique mais magnifique.
Nous nous reposons au soleil quelques instants en admirant ces beaux géants de la nature.
Nous rentrons doucement le long des champs et croisons quelques cavaliers qui nous proposent des tours à cheval. Non merci, on n’a plus de force !
Les Colombiens par contre, sont très friands de ce qui peut leur faire gagner du temps et éviter la marche ! Nous en verrons énormément arriver en voiture (ou à cheval) au plus proche du mirador.
Nous reprenons la jeep pour le centre et allons manger un énoooorme tacos (qui finira en doggy bag) pour quelques euros au restaurant d’hier matin.
Voilà la fin de notre séjour sportif à Salento qui nous aura agréablement surpris. On comprend l’engouement des gens pour cette étape !
Nous prenons un collectivo pour nous amener à Pereira (1h de route) où nous attendrons une nouvelle fois quelques heures pour un autre bus de nuit...
À bientôt pour la découverte de la grande Medellín !
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