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Du 20 au 24 juin : Bogota

  • Photo du rédacteur: Morgan et Marie
    Morgan et Marie
  • 28 juin 2019
  • 7 min de lecture

Dernière mise à jour : 2 juil. 2019

Cette fois-ci, le vol s’est bien passé, ouf.

Nous arrivons à Bogota, capitale située au centre du pays. Comme vous pouvez vous en douter, elle est IMMENSE (et accueille plus de 7 millions d’habitants) et nous nous concentrerons que sur une petite partie de la ville.


De l’aéroport, nous prenons 2 bus différents pour rejoindre le quartier touristique de La Candelaria qui est aussi le centre historique.

Nous mettrons une bonne heure et demi.

Nous logerons ces prochains jours dans une auberge avec une grande cour centrale ouverte, hamacs, canapés, jeux de société, etc.

La température est vraiment fraîche : 10 degrés, c’est à dire une bonne vingtaine de degrés en moins que dans le Nord. On se les caille ici !

Heureusement, tous les soirs le personnel prépare un feu de camp dans la cour. Parfait pour discuter avec la française volontaire ici. Il y a d’ailleurs presque plus de volontaires que de clients !


Le lendemain, nous sommes déjà fatigués de bonne heure : la chambre n’est pas du tout isolée et nous avons mal dormi à cause du bruit et du froid...

La pluie est au RDV (comme presque tous les jours à Bogota) et nous décidons de visiter le musée de l’or. Sur la place du musée, un énorme rassemblement d’adolescents skateurs a pris place.

Chacun leur tour, ils font une même figure mais très peu la réussissent. Quand un y arrive enfin, c’est une vraie cohue générale : cris, sifflements, applaudissements... c’est bon enfant ici !

Jusqu’à ce qu’il y ait un affrontement entre un jeune et 2 flics. Et là, c’est une vraie révolution ! Les flics n’ont pas d’autre choix que de rebrousser chemin...

Tout se calme et nous décidons de ne pas trop traîner ici et d’entrer dans le musée.

Pour 2€, nous avons accès à une collection d’or IMPRESSIONNANTE. C’est en effet la collection pré-hispanique la plus grande du monde (environ 35 000 objets en or et 30 000 autres en céramique, tissu, pierre, etc.).

Nous découvrons les cultures indigènes à travers ces merveilles et sommes complètement ébahis par la beauté et la précision de leur art.

C’est d’ailleurs en Colombie que naît la légende de l’El Dorado : la lagune Guatavita près de Bogota était sacrée et le peuple jetait de nombreux trésors en guise d’offrandes. On y a d’ailleurs retrouvés des objets, maintenant exposés ici.

D’ailleurs, l’aéroport de Bogota s’appelle « El Dorado » !


Après s’en être mis plein les yeux, nous passons à travers les gouttes pour visiter le centre, son street art et ses petites rues colorées.

Nous passons par la place Bolivar et ses milliers de pigeons. Ici, des vendeurs proposent des graines aux touristes pour les nourrir. Un vrai désastre !

Nous visitons ensuite quelques églises dont celle de San Fransisco, et la très jolie Señora del Carmen.

Celle de Santa Clara a été réaménagée en un musée sur l’art gothique Espagnol avec des œuvres contemporaines. Un mélange surprenant mais assez réussi.

Nous finissons par le musée (gratuit) Botero. Vous savez, l’artiste qui peint et sculpte des corps obèses.

Fernando de son prénom, est né dans les années 30 et s’est fort inspiré des classiques européens. Il peint également des natures mortes.

Une petite visite qui nous amène également vers quelques peintures de Picasso, Monet, etc.


Le lendemain, nous partons vers 10h jusqu’au terminal Norte de Bogota en Uber (1h30 de trajet pour 20km, à cause des bouchons !), puis prenons un minibus pour Zipaquirá, où se situe une cathédrale de sel, une des « merveilles de la Colombie ». Sur plusieurs blogs de touristes, nous avons lu des commentaires mitigés, notamment à cause du prix, qui ne les vaut pas.

Arrivés là-bas au bout d’une heure, nous changeons de programme et prenons un autre minibus pour Nemocon, situé encore à 1h de route. Nous préférons remonter aux origines de cette cathédrale : la mine de sel.

Le minibus (comme beaucoup d’autres d’ailleurs) ne fait pas d’arrêts précis, il s’arrête à chaque fois que quelqu’un demande. On peut donc s’arrêter 10 fois en 30 secondes !

Enfin à Nemocon, nous sommes surpris par ce petit village qui à l’air désert.

Arrivés sur le le lieu, qui est apparemment en plein essor touristique, nous attendons quelques minutes qu’un groupe se constitue car la visite est obligatoirement guidée. Une fois qu’une quarantaine de personnes (toutes Colombiennes) ont payé, nous commençons par entrer dans un petit musée archéologique de la Sabana, région où de nombreux fossiles ont été trouvés. Ancienne mer, les vallées et collines d’aujourd’hui ont laissé apparaître des squelettes fossilisés bien conservés d’ancêtres de baleines, d’ammonites, de mammouths et de mégathérium, une sorte de méga-paresseux de plusieurs mètres de haut (fossiles qu’on a également découvert dans les alentours de Villavieja).

Une section du musée regroupe également divers minéraux qui compose les terres d’ici. Et bien sûr, des machines du 19ème siècle, utilisée ici dans la mine pour extraire le sel. Elle a été utilisée de 1816 jusqu’à 1968.


Nous enfilons nos charlottes puis nos casques et partons à 80 mètres sous terre.

Pour la petite anecdote, nous repérons parmi les visiteurs une famille de français en tour du monde qui était venue au Paseo de los Monos en Équateur, quand on y était volontaires ! Le monde est petit...

Le sol est glissant et nous nous accrochons aux rambardes. Nous arrivons vite face à des murs de sel et petites stalactites.

Le guide nous explique que les constructions en bois d’eucalyptus un peu partout permettent de soutenir la mine, et qu’elles se solidifient au fur et à mesure des années, grâce au sel qui va les recouvrir. Les premiers jeux de lumière sont là pour mettre en valeur la mine et la moderniser un peu.


Plus loin, après un petit virage nous tombons sur un immense et spectaculaire bassin de 70 mètres de long. Tellement salé (plus salé que la mer morte) que l’eau devient opaque et agit comme un miroir, en une sorte d’illusion d’optique. Avec une nouvelle fois un beau jeu de lumières colorées, le rendu est extraordinaire.

Nous continuons en direction de petites chapelles (des messes et concerts sont donnés ici car l’acoustique y est apparemment parfaite, si si !) et d’une crèche produite en sel compacté.

Nous passons par des cascades et murs de sel, d’autres petits bassins, et un énorme bloc de sel de plus d’une tonne taillé en forme de cœur.

Nous profitons même d’un petit gommage à l’eau salée, avec explications du guide sur les bienfaits du sel sur la santé.

Des scènes reproduisant le travail des mineurs et leurs outils sont également présentes un peu partout.

Nous finissons par le lieu de tournage du film « The 33 ». C’est à ce moment-là qu’on comprend pourquoi ce site est devenu célèbre et qu’il attire désormais de nombreux touristes.

Film avec Antonio Banderas et Juliette Binoche, il retrace l’histoire des mineurs coincés dans une mine du Chili pendant 2 mois en 2010.

On ne le connaissait pas mais on s’empressera de le voir en rentrant !

Des photos du tournage et des décors sont d’ailleurs encore présents ici.


La visite a été très intéressante, entre exploration et musée.

Nous ressortons, très contents, et abandonnons l’idée d’aller voir la cathédrale, qui ferme d’ailleurs dans 1h30.


Nous reprenons un minibus, pour Zipaquirá, puis directement un autre pour Bogota, puis un bus jusqu’à La Candelaria.

Beaucoup de transports aujourd’hui, mais ça valait vraiment le coup/coût !


Dimanche, c’est le jour du marché aux puces à Usaquén. D’accord, j’accoure !

C’est aussi le jour du vélo : les grandes rues sont à moitié fermées aux voitures pour que les nombreux cyclistes et coureurs de la ville puissent en profiter !

Nous prenons un uber et nous baladons dans les petites rues, a travers les stands de produits artisanaux.

Mais sans surprise, il se met à pleuvoir et ça gâche un peu le shopping.


Nous prenons un taxi qui nous laisse au pied du Cerro de Monserrate, une colline qui surplombe la ville où se trouve une église perchée là depuis 1925. Le chemin de pèlerinage existe lui, depuis le 17ème siècle et était parsemée de chapelles, certaines détruites lors de tremblements de terre.

L’église attire de nombreux touristes et croyants chaque année, surtout le dimanche car les prix pour y monter sont divisés par 2. Trois moyens existent pour se rendre là-haut, à 3100m et quelques (la capitale étant à 2600), il faut emprunter un téléphérique, un funiculaire, ou un sentier et le faire à pied.

Comme nous n’avons pas la force d’utiliser nos jambes fatiguées (potentiellement sous la pluie), notre choix se porte sur la remontée mécanique.

Mais Morgan, en voyant la queue devant les caisses, décide de rentrer pendant que je me lance dans l’attente, sous une pluie fine. Une grosse demi-heure plus tard, j’entre dans le funiculaire et commence la remontée la plus pentue que j’ai jamais vue.

Arrivée en haut, la queue pour redescendre est encore plus impressionnante.

Je me dirige vers l’église, qui n’a absolument rien d’extraordinaire... mais la vue sur toute la ville autour est magnifique. Et heureusement, j’ai même le droit à un peu de soleil !

Je décide de redescendre à pieds mais le chemin est glissant et je m’agrippe fortement à la rambarde. Ça ne m’empêchera pas de tomber, comme d’autres marcheurs !

Une heure et quelques plus tard, je rentre et rejoints Morgan à l’auberge, les jambes qui tirent après 10km de marche aujourd’hui.


Pour notre dernière journée à Bogota, lundi 24 juin, nous faisons un peu de paperasse pour le travail (et oui, ça se rapproche...).

En fin d’après-midi, nous allons tester le jeu que Val et Jo nous ont recommandé : le Tejo. Plus qu’un jeu, c’est en fait un sport traditionnel Colombien.

Il s’agit d’une sorte de pétanque, bowling, lancer de disque, ou jeu du palais rennais, au choix.

Nous avons une rondelle en métal dans la main d’un poids variant (environ 700 grammes), que nous devons lancer dans un cadre rectangulaire rempli d’argile, posé à la verticale. Au milieu, se trouvent un cercle aimante avec des pétards triangulaires qu’il faut réussir à faire exploser.

Les points (en 21) :

1 point pour celui qui vise dans l’argile, le plus près des pétards 3 points pour celui qui fait exploser un pétard 6 points si on met le palet au centre9 points si on fait pétard + centre

Le début du jeu est une vraie catastrophe, personne n’arrivant à viser. Petit à petit, on se rapproche du centre, jusqu’à ce que je fasse exploser un pétard. Et ce n’est pas un petit pétard !! Le bruit est tellement énorme que ça nous fait des acouphènes directement ! De plus, nous jouons dans un grand hangar, ce qui résonne bien.

Voici les scores : 21-19 (pour Morgan), 21-10 (pour moi), 21-12 (pour Morgan). J’ai quand même réussi à mettre 3 centres !

Nous rentrons, agréablement surpris de cette activité.


Le soir, nous préparons nos affaires et allons nous coucher de bonne heure.

Cette nuit, nous partons au Mexiiiiique, retrouver Fanny et Hadrien, notre autre couple d’amis de Lille !

Dimanche : marche Usaquén et Mont serrate Parties de TejoDépart dans la nuit

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