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Du 16 au 20 juin : Taganga et Parc Tayrona

  • Photo du rédacteur: Morgan et Marie
    Morgan et Marie
  • 26 juin 2019
  • 5 min de lecture

Dernière mise à jour : 28 juin 2019

Nous arrivons de nuit dans la petite ville de Taganga.

Notre auberge à l’air magique : une décoration artisanale, une petite piscine, des hamacs... ça respire la sérénité ici !

L’Italien qui tient les lieux nous recommande une pizzeria à côté pas chère et tenue par un Canadien. Décidément c’est un vrai melting-pot ici !

Les pizzas ne sont pas très bonnes (en même temps des pizzas canadiennes en Colombie, il ne faut pas rêver !) mais elles sont géantes et nous permettront de faire un second repas avec les restes.

Par contre la limonade est un vrai délice et nous rafraîchit un peu, malgré les 30 degrés de nuit !


La nuit fut difficile entre les moustiques plus affamés que jamais, la chaleur, et le bruit des 2 ventilateurs à fond qui nous permettent de ne pas fondre littéralement.

Mais nous n’allons pas commencer à nous plaindre, nous prenons nos masques et tubas et direction la Playa Grande après le petit-déjeuner.

On découvre la ville de jour, les touristes qui côtoient les maisons de bric et de broc. La population est pauvre ici mais ça n’empêche pas que de nombreux locaux viennent se baigner et profiter.

Nous empruntons un petit sentier pour aller de l’autre côté de la colline (montées-descentes = transpiration assurée). La mer est bleu turquoise mais de nombreux bateaux à moteur viennent rompre tout le charme de cette baie.

Parmi les cactus et les déchets, nous arrivons à photographier de beaux lézards et iguanes.

Arrivés à playa grande, impossible d’installer notre serviette puisqu’il n’y a pas de sable !

Et puis il y a ÉNORMÉMENT de colombiens qui s’agglutinent sur les centaines de chaises que les commerçants font payer.

Rien à voir avec les plages de rêve qu’on s’imagine trouver dans les Caraïbes !

Qu’à cela ne tienne, nous allons nous baigner et chercher le coin snorkeling. Après de bonnes brasses, nous arrivons vers un coin rocailleux où de nombreuses espèces de poissons cohabitent. La visibilité n’est pas très bonne (essence des bateaux et courants) mais nous profitons quand même de cette session qui nous rafraîchit.

Après cela, demi-tour pour rejoindre l’auberge et profiter de ce petit cocon.

La journée s´achève tranquillement, au rythme Caraïbeen.

Au coucher de soleil, des centaines de perruches piaillent et se déplacent d’arbre en arbre. On adore les observer !

Le soir, nous réservons une excursion sur la Playa Cristal (avec petit détour à la Playa Cinto), reconnues pour être un paradis du snorkeling. Ces deux plages se situent dans le Parc Tayrona.

D’une superficie de 180km carrés, ce dernier abrite plusieurs espèces endémiques. Son nom vient d’une civilisation, les Tayronas, qui ont survécu à la colonisation. Certains descendants indigènes vivent d’ailleurs proche d’ici, dans les montagnes de la Sierra Nevada et se retrouvent parfois dans le Parc.

L’entrée n’est pas donnée : environ 15 euros par personne et le parc n’ouvre que de 8h à 17h.

On s’attendait donc à partir vers 7h pour être sur la plage à la première heure mais non ! L’italien nous dit que le RDV est à 10h30 au port de Taganga car les touristes font généralement la fête et qu’ils ont du mal à se lever !! Nous sommes déçus mais acceptons, puisqu’il n’y a pas d’autres moyens pour s’y rendre que de prendre un bateau.

Il est possible de camper dans cette réserve protégée en hamac ou tente mais ce n’est pas donné et vu tous les moustiques, on préfère passer notre tour. De plus, sur les plages où l’on va, il n’est pas possible de rester dormir. Problème réglé.


Le 18, nous partons donc sans se presser au port. Nous nous installons au milieu d’une dizaine de personnes sur un petit bateau à moteur. On nous a prévenus : il y aura des vagues à l’approche des côtes.

Les 5 premières minutes se passent bien, nous apercevons même de nombreux poissons-volants. Les premières vagues nous éclaboussent. Puis viennent carrément des vagues d’un mètre et parfois plus et nous sommes très vite TREMPÉS de la tête au pied, le bateau chavirant de tous les côtés à quelques mètres des rochers. J’ai vraiment peur je crie, ou plutôt je hurle mais j’arrive à contenir la crise de panique qui me fait monter les larmes aux yeux. Je m’agrippe à Morgan comme je peux, me recroqueville et ferme les yeux durant l’heure qui suit.

Nous déposons des passagers sur Playa Cristal et continuons vers la Playa Cinto.

5 minutes plus tard, nous pouvons enfin souffler, faire sécher nos habits, et profiter de la magnifique plage. Ça y est, on l’a trouvée ! La plage de rêve des Caraïbes... il n’y a personne ici, c’est vraiment paisible.

On ne se fait pas prier pour plonger dans ces eaux turquoises et partons à la recherche des poissons. Mauvaise surprise, les coraux sont très peu colorés (sont-ils morts ?) et il y a beaucoup de courants froids.


Après 2h passées ici, nous reprenons le bateau pour Playa Cristal.

Cette plage est plus connue donc plus touristique et de nombreux « restaurants » bordent la plage. Nous avons de la chance, tous les bateaux repartent un à un et nous serons les derniers à repartir.

Pendant 3h, nous nageons au bord de l’eau, où les poissons restent pour notre plus grand plaisir. Cependant, il y a peu de variétés : on est loin du paradis du snorkeling qu’on nous avait décrit. Nous sommes peut-être trop habitués à l’Asie et ses magnifiques fonds ! On a quand même pu s’approcher de quelques bancs :

Après quelques instants à admirer les paysages, nous repartons vers 16h45, la boule au ventre. Comme à l’aller, ça secoue dans tous les sens et nous finissons trempés. Nous sommes heureux de retrouver la terre ferme !


Le 19 au matin, j’attends Morgan - qui profite d’un programme cool pour faire la grâce matinée - en photographiant un magnifique iguane perché sur une branche.

Nous prenons ensuite le chemin de Playa Grande mais nous arrêtons un peu avant, où nous avions repéré une petite plage.

Ici, il n’y a aucun touriste, seulement une dizaine de pêcheurs qui possèdent une zone délimitée. Ils nous autorisent gentiment à nager autour. Malheureusement, des rafales de vent nous empêchent d’avoir une bonne visibilité.

Pareil sur la Playa Grande où nous retournons après.


Dans la ville tout le monde porte son maillot jaune (et non pas le gilet), pour supporter la Colombie, la Copa America de foot se déroulant en ce moment.

Nous resterons tranquillement à l’auberge pour suivre le match (ils ont gagné, comme pas mal de matchs d’ailleurs), et pour préparer nos futures escales.


Le soir, petit restaurant délicieux en compagnie d’un chanteur-guitariste qui joue des chansons latines que nous apprécions. On a passé un super moment et le temps est venu pour nous d’aller nous coucher. Dernière nuit ici (après avoir rallongé notre séjour de 3 jours) et nous sommes tristes de devoir quitter tous ces moustiques avec qui nous avions beaucoup partagé.


Le lendemain midi, 20 juin, nous partons pour Santa Marta. Pour cela, nous prenons un collectivo jusqu’au centre puis un autre jusqu’à l’aéroport. En prenant l’avion, nous économisons encore une quinzaine d’heures de route !

L’aéroport est basé sur la plage, et on profite donc de la vue durant l’attente.

Ce soir, nous serons à Bogota, capitale de la Colombie que nous découvrirons ces prochains jours...

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