14 et 15 décembre : Banlung (province de Ratanakiri)
- Morgan et Marie
- 16 déc. 2018
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 3 janv. 2019
Nous prenons ce matin un minivan pour nous rendre à Ratanakiri, au Nord-Est du pays. La gérante de notre hôtel nous avait prédit 4h30 de route ; on s’attendait donc à en avoir pour 6h.
Cependant, le chauffeur a roulé à 110km/h presque tout le long et nous avons mis 3h et quelques seulement.
Ceci-dit, le trajet a été compliqué : il n’y avait que 13 places mais nous étions une petite vingtaine dans le van, avec tous les bagages (dont des caisses de poissons, des paniers de linge et de légumes, etc.). Le chauffeur - qui n’était pas des plus agréables - nous a demandé si je pouvais m’assoir sur les genoux de Morgan. Mais bien sûr ! On est gentils mais faut pas exagérer non plus... on s’est donc juste serrés au maximum.
2 ou 3 Cambodgiens ont même vomi, rendant le trajet encore plus difficile.
Arrivés à Banlung, le chauffeur dépose tout le monde un à un et nous demande de descendre devant un hôtel... qui n’est pas le nôtre ! Il insiste, on lui montre notre adresse, il insiste toujours, on insiste, il s’énerve, puis on repart.
Bref, nous arrivons vers 12h à notre guesthouse, qui est bien perdue dans la campagne. La maman parle très bien anglais (waouh un exploit pour ici !) et est très gentille. La chambre est très rudimentaire et remplie d’insectes car les petits chalets sont ouverts de partout, mais je crois qu’on commence à s’habituer car on se plaint à peine.
Nous décidons d’aller voir le Yak Loum, un magnifique lac de cratère. Nous marchons environ 1h30 sous un soleil de plomb.
Morgan tente une prompte baignade, puis nous nous baladons autour. On s’installe ensuite dans des hamacs pour nous reposer et savourer cette jolie vue.
Nous rentrons et mangeons avec la famille de notre guesthouse autour d’un petit buffet fait maison. Nous préférons ne pas manger de viande. Les légumes au lait de coco sont excellents et nous en reprenons 3 assiettes.
Dans un hamac, un bébé dort et un membre de la famille tire une ficelle accrochée au hamac pour le balancer très vigoureusement (le hamac fait presque un looping !). On est très surpris car on apparente cette méthode au « bébé secoué » mais on reverra ceci plusieurs fois au Cambodge...
Après une courte nuit (découverte et meurtre d’une araignée énorme, bruits d’insectes/animaux qui marchent sur le toit, bébé qui pleure, chiens qui aboient et coqs qui chantent toute la nuit) et un copieux petit déjeuner, nous louons un scooter pour découvrir les environs.
C’est Morgan le pilote et je pense qu’il sera prêt à passer le permis en rentrant en France ! En effet, les routes sont sableuses et vallonnées et cela s’apparente plus à du motocross qu’à une simple balade.
En tout, on a quand même vu 4 belles cascades perdues dans la forêt (et les déchets), ainsi qu’un temple où Morgan a perdu ses lunettes de soleil.
Pour cela, nous avons traversé des villages perdus, des champs et rencontrés des cochons sur la route.
On rentre vers 16h30, bien fatigués, les habits et les sacs plein de sable.
On mange à nouveau avec la famille puis allons nous coucher vers 20h30 (et oui à 25 ans, on vieillit, on ne veille plus !
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