15 et 16 mars : Ica - Huacachina
- Morgan et Marie
- 17 mars 2019
- 2 min de lecture
Nous faisons un court trajet d’une heure en car jusqu’à la grande ville d’Ica. Dès l’instant où l’on sort du bus, nous savons que nous n’allons pas apprécier cet endroit. Énormément de circulation, klaxons, pollution, chaleur étouffante. Nous marchons une vingtaine de minutes jusqu’à notre guesthouse et de nombreux rabatteurs nous harcèlent presque dans la rue pour nous proposer des tours à Huacachina, la plus célèbre oasis du Pérou.
Nous arrivons chez Pepe, notre hôte ces deux prochains jours. Il nous accueille comme des rois en nous préparant un « tacu tacu » (il me semble), repas composé d’une bouillie d’haricots blancs, riz, œufs frits et salade. Un délice qui tient au corps !
Nous allons ensuite tester le « buggy » dans les dunes de Huacachina. Grâce à l’aide de Pepe, nous montons dans un taxi en direction de l’oasis. 10 minutes plus tard, nous voilà encerclés de Péruviens qui tentent une nouvelle fois de nous vendre des tours. Heureusement, Pepe avait tout prévu et le taxi nous dépose directement dans l’agence de son contact.
Nous nous acquittons des frais d’entrée au désert et grimpons dans le buggy de 9 places.
Nous accrochons nos ceintures (qui ne servent à rien car 10 fois trop grandes) et c’est parti pour un tour de montagnes russes. Les sensations sont exactement les mêmes que dans une attraction, mais sans la sécurité. Un mélange de peur et de joie, de cris et de rires, emplissent le véhicule.
Nous nous arrêtons quelques instants pour profiter de la vue sur l’oasis et les dunes de sable.
Enfin... profiter est un bien grand mot : de nombreux touristes en petite tenue jouent les mannequins et prennent dix poses différentes, plus artificielles les unes que les autres. Ce qui a le don de nous énerver !
De plus, l’oasis (à l’eau toute marron) est entourée d’hôtels et de restaurants, ce qui lui ôte une partie de son charme. Nous avons préféré l’oasis de Moron, beaucoup plus authentique !
Nous testons une nouvelle fois le sandboard (allongés cette fois-ci) dans de grandes pentes. Après avoir goûté le sable, nous allons admirer le coucher de soleil accompagnés d’un couple de Toulousains avec qui nous discuterons jusqu’à la tombée de la nuit.

Nous rentrons en collectivo (taxi collectif), courbaturés.
Le lendemain matin nous dégustons le petit-déjeuner réalisé par Pepe, en compagnie de deux autres couples.
Nous passons une journée tranquille (il n’y a pas grand chose à faire à Ica) au bord de la piscine d’un hôtel voisin, avec chatons et tortue !
Nous sommes un peu déçus de cette étape que nous aurions pu éviter mais ce n’est pas grave, ça fait partie du voyage !
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