4 et 5 janvier : Arrivée aux Philippines - Volcan Taal
- Morgan et Marie
- 6 janv. 2019
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 2 févr. 2019
Après avoir passé la journée dans l’avion (2 vols, avec escale à Kuala Lumpur une nouvelle fois), nous voici sur le sol Philippin vers 18h. Nous pensions prendre un « Grab » pour aller directement dans le sud de l’île de Luzon (où se trouve Manille) pour éviter de rester dans la capitale. Nous avions entendu que cette dernière était pauvre et sujette à la criminalité. Nous avons vu de nombreux bidonvilles en atterrissant et cela nous a un peu refroidis.
Nous faisons donc la queue pour prendre un Grab car l’application ne fonctionne pas aux abords de l’aéroport, il faut passer par un stand. Après une heure d’attente, l’hôtesse nous dit que les Grab ne sont disponibles que pour aller à Manille...
Nous finissons par prendre un taxi jusqu’à Tagaytay, ville de départ pour aller explorer le volcan Taal.
1h30 de route plus tard, nous arrivons dans notre petit studio situé dans un graaaand bâtiment. Nous rencontrons un chauffeur de tuk-tuk sur le parking et bookons notre trajet pour demain avec lui.
Ici, il y a beaucoup de touristes philippins qui viennent profiter des températures fraîches de la montagne. Nous avons même un peu froid !
La ville en elle-même n’est pas très interessantes : beaucoup de magasins et de grands immeubles sans charme. Cependant, elle offre un beau point de vue sur le lac et les montagnes.
Le lendemain matin, départ à 8h pour le volcan. Nous descendons dans la montagne par des routes en esses sur lesquelles de nombreux panneaux indiquent « glissements de terrain fréquents ». Ça rassure !
En bas, le tuk-tuk nous arrête au bord d’un immense lac pour que l’on prenne un « banka » sorte de mélange entre une barque et un katamaran (en bambou). 20 minutes plus tard, nous arrivons un peu mouillés sur l’île.
On nous propose de monter à cheval mais nous préférons utiliser nos petites jambes.
Nous marchons pendant 1h pour accéder au sommet du volcan. La marche est donc plutôt courte, mais intense ! Et nous avons bien chaud.
Sur le chemin, nous voyons la terre fumer et nous sentons la pierre vraiment chaude. C’est hallucinant de se dire qu’on marche sur un volcan actif, prêt à rentrer en éruption à chaque instant ! La dernière date de 1977. C’est même le volcan le plus meurtrier des Philippines : il a entrainé plusieurs fois des tsunamis et nuées ardentes...
Arrivés en haut, la vue est à couper le souffle. Dans l’immense cratère loge un lac de souffre d’un bleu profond, et dans ce lac, un piton rocheux forme une petite île. Tout autour, de la fumée s’échappe de petites cratères et de fissures. Nous pouvons marcher sur de la lave rouge et admirer ce spectacle incroyable !
Nous redescendons au pas de course car le check out de notre studio est à midi.
Nous reprenons le banka mais cette fois-ci, le lac se déchaîne et nous tanguons énormément. J’ai eu trop peur !
Arrivés sur la terre ferme, nous négocions un « tricycle » : une moto avec side-car (dedans, on est très bas, presque au niveau de la route). On tombe sur un chauffeur complètement fou qui va à 70km/h dans les virages en lacets. Même si c’est marrant 2 minutes, l’engin fait un bruit énorme et les amortisseurs sont inexistants.
On est bien contents d’être arrivés en haut vivants !

Et pile poil à l’heure pour le check out.
En demandant à la propriétaire le trajet jusqu’à notre prochaine étape, elle nous propose gentiment de nous déposer à la gare routière et nous explique tout une fois sur place. Nous la remercions grandement car les transports ici ne sont pas évidents à cerner...
Nous prenons un minivan et sommes agréablement surpris par la propreté et le calme qui y règnent, ainsi que par les routes (et autoroutes !) que nous empruntons. Rien à voir avec le Cambodge !
Nous prenons ensuite un bus pour atteindre un port dans l’extrême Sud de l’île. Un membre du staff nous explique tout (heureusement car sans lui, on n’aurait rien compris) et nous prenons un ferry jusqu’à l’île de Mindoro, plus au Sud.
La traversée dure environ 1h30.
Nous prenons ensuite une navette jusqu’à notre hôtel.
Enfin arrivés après 9 moyens de transport aujourd’hui !!
Nous sommes fatigués mais nous avons réussi à nous en sortir, et ce n’était pas gagné ! Heureusement, tout le monde parle un très bon anglais ici, ce qui nous facilite bien la tâche.
PS : Il y a 7h en plus par rapport a la France.

















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