Du 23 au 25 janvier : coup de cœur pour Moalboal
- Morgan et Marie
- 26 janv. 2019
- 4 min de lecture
Après un trajet de nuit d’1h30 en van puis de 7h en bateau (contre 5 annoncées), nous revoilà à Cebu City vers 4h30 du matin. Pas de temps à perdre dans cette ville, nous prenons un Grab qui nous dépose à la station de bus. Nous nous asseyons dans un vieux car direction Moalboal, sur la côte Ouest de l’île de Cebu. Heureusement, le bus est déjà bien plein et cela veut dire que nous n’aurons pas à attendre longtemps avant qu’il parte.
4h30 plus tard (au lieu de 2h30 de trajet annoncées), nous voici dans la ville de Moalboal. Nous prenons un petit-déjeuner rapide puis un tricycle, qui nous dépose dans le petit village côtier bien touristique de Moalboal. On se met à la recherche d’une chambre. La première guesthouse est très sympathique mais trop chère. On continue à marcher un peu et tombons sur une autre guesthouse toute neuve, au calme, avec un super extérieur. Et cerise sur le gâteau, cette guesthouse n’étant pas encore répertoriée, nous serons seuls à y séjourner (enfin non pardon, avec les tonnes de moustiques) !

Nous déposons nos affaires et allons directement en bord de mer pour tenter de trouver le célèbre banc de sardines, accessible depuis la plage. Morgan part en premier pendant que je surveille les sacs. Quelques temps plus tard, il revient tout joyeux : « Magnifique, exceptionnel ! », des sardines par milliers, des hippocampes, une tortue et des barracuda. Sans oublier les coraux et autres poissons en tout genre !
J’y vais donc à mon tour, un peu stressée, et c’est en effet extraordinaire ! Le « sardine run » est à couper le souffle ! Ici, la zone est protégée et elles ne sont donc pas pêchées.
J’aperçois également un hippocampe mais pas de tortue... décidément !
Nous repartons manger un bout puis revenons ici sans les sacs pour aller nager ensemble. On voit un barracuda (de loin mais c’est déjà bien impressionnant) et on en profite pour faire des vidéos des sardines.
Un peu plus tard, on entend « turtle ! » et nous allons voir cela de plus près. A 15 mètres du bord, une grosse tortue et une plus petite broutent tranquillement. Waouh ça m’avait manqué !
Il y a beaucoup de Coréens dans l’eau qui ne savent pas nager (gilets de sauvetage alors qu’ils ont pied...) ça gâche un peu le paysage mais on a l’impression qu’ils se fichent un peu des tortues car nous sommes les seuls à les observer.
Le temps se gâte et nous repartons prendre une douche bien chaude. La blessure de Morgan à la cheville (causée par une ampoule lors de la sortie whale-shark en palmes), n’est pas belle du tout ; et moi je tousse beaucoup alors on décide de ne plus se baigner pour aujourd’hui.
Mais ce n’est pas grave, on en a bien assez vu pour nous rendre heureux pendant des lustres !
Le lendemain, nous louons un scooter pour 24h. Nous partons voir les Kawasan Falls, célèbres cascades des Philippines. Après 1/2h de trajet sur une belle route nous offrant une vue dégagée sur les montagnes et rizières, nous arrivons au parking où nous laissons le scooter pour terminer à pieds. Le sentier (goudronné) pour aller voir la première cascade est splendide, nous longeons la rivière à l’eau transparente et aux jolis reflets. Quelques femmes profitent de cette eau pure pour faire leur lessive...
Plus on avance, plus on se perd dans une végétation luxuriante, une jungle resplendissante.
Nous arrivons vite à la première cascade, où beaucoup de locaux et de Coréens se baignent (toujours avec leur gilet !). L’eau est turquoise et nous faisons là de nombreuses photos.
Nous continuons notre balade pour aller voir les deuxièmes puis troisièmes chutes d’eau. Il n’y a plus de chemin goudronné et nous commençons l’ascension dans des petits sentiers glissants. Sur notre route, nous croisons de nombreux groupes de personnes qui font ici du canyoning. Cependant, à part 2 ou 3 sauts, ça n’a pas l’air d’être un spot très intéressant.
Nous passons sur des ponts en bambou qui nous donnent de sacrées frayeurs (je suis en tongs !!) mais la beauté des lieux vaut sacrément le coût.
Nous rentrons en fin d’après-midi, presque sous la pluie, et décidons sur la route de nous arrêter à un point sur la carte qui a l’air intéressant de par son nom : le « fish sanctuary ». On se perd pour y aller mais les locaux adorables nous montrent le chemin. Nous passons dans un hameau très mignon où les coqs et les chèvres se baladent sous le regard insistant des chiens et chats errants.
Arrivés à la « plage » nous décidons de ne pas nous baigner car il y a là des bestioles bizarres (des stone fish ?) et des rochers coupants (nous n’avons pas de chaussons !).
Tant pis, nous rentrons et finissons la soirée tranquillement.
Le vendredi au matin, nous reprenons le scooter et partons en direction de White Beach, une plage qui a l’air très jolie. Sur la route, une pluie qu’on pourrait qualifier de « lilloise » se met à tomber et nous fait rebrousser chemin. La route devient boueuse et glissante et nous ne voulons pas tenter le diable.
Il pleuvra toute la journée (raaaaah on est aux Philippines qu’est-ce que c’est que cette arnaque ?!) et nous resterons dans la chambre à organiser la suite (et la fin snif) de notre séjour dans ce pays et commencer à regarder un peu pour la Nouvelle-Zélande.
Le soir, je déguste un très bon « vegetarian sizzling », une manière de faire cuire les aliments sur une plaque de fonte brûlante et Morgan un excellent poulet curry.
[Petite anecdote : ici comme dans toutes les Philippines, de nombreux hommes se travestissent en femmes. Pourtant, ce mode de vie n’est pas du tout pareil qu’en Thaïlande où les lady-boys sont là pour faire le show et aguicher les touristes. Ici, ils viennent travailler en femmes, même dans les pharmacies, les banques, etc. Ils sont respectés et personne ne se moque tellement c’est répandu. On aime cette ouverture d’esprit, même si c’est toujours surprenant !]
Voilà pour Moalboal, une étape qu’on a vraiment adorée !
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