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4 juin : Bilan équateur - Arrivée en Colombie

  • Photo du rédacteur: Morgan et Marie
    Morgan et Marie
  • 10 juin 2019
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 14 juin 2019

Après notre mois passé à traverser le pays, nous pouvons dire que ce fut un voyage superbe, grâce à notre volontariat tout d’abord, mais surtout grâce à l’arrivée surprise de Val et Jo (un grand merciii) !

Nous avons pu sillonner les routes ensemble, toujours dans la bonne humeur, malgré les innombrables heures passées dans les bus (plutôt confortables soit dit en passant).

L’Equateur est un pays très vert, où le temps n’est pas toujours au beau fixe, mais où il y a toujours quelque chose à faire.

Nous avons aimé les grandes villes coloniales pleine de couleurs et de vie, les paysages volcaniques, les Parcs Nationaux et les marchés artisanaux.

Les Équatoriens voyagent beaucoup dans leur propre pays, ce qui nous donne accès à beaucoup de sites sans faire appel à des tours pour gringos. De plus, quasiment tous les beaux endroits à voir sont gratuits ! Ce qui compense le coût de la vie qui est tout de même plus élevé que chez les pays voisins.


Peut-être reviendrons-nous une fois riches pour visiter les Galapagos ?


Mardi 4 juin, nous partons donc du terminal d’Otavalo à 7h pour prendre un premier bus pour Ibarra, plus au Nord, à une grosse demi-heure de trajet. Après cela, nous attendons un autre bus pour aller à Tulcán, ville équatorienne à la frontière de la Colombie. Nous mettrons environ 3h30 pour y arriver, toujours accompagnés des vendeurs ambulants qui défilent sans cesse.

Une fois à Tulcán, nous prenons un taxi jusqu’à la douane. Celui-ci nous dépose et nous indique le bâtiment de la douane où nous nous rendons. Hélas, c’est la douane colombienne et il faut d’abord tamponner nos passeports à la douane équatorienne. Nous faisons demi-tour jusqu’au bon bâtiment, en passant à côté de tentes de premiers secours et soins de l’ONU et de centaines de Vénézuéliens qui fuient leur pays vers le Sud à cause de la crise présidentielle qui sévit dans leur pays. La plupart n’ont aucun gros bagage et portent leurs jeunes enfants dans les bras. Une bien triste réalité, surtout quand on sait que beaucoup d’entre eux finissent par faire la manche dans les pays d’accueil...

Il y a ici une file « Vénézuéliens », bien sûr immense, et une file pour les autres, vide.

Nous sommes donc rapidement du côté de la douane colombienne où tout se déroule vite et sans encombre également. Ça c’est fait !


Nous prenons un collectivo côté colombien pour rejoindre la ville la plus proche de la frontière : Ipialès.

Nous sommes en début d’après-midi quand nous déposons nos affaires à l’hôtel en plein centre. Après un court tour de la place principale et des ses églises, nous nous rendons au terminal réserver nos billets de bus pour demain et prenons un taxi partagé pour nous rendre au Sanctuaire de Las Lajas, a quelques kilomètres d’ici.

L’église construite au 20ème siècle dans un canyon et au milieu des cascades et des champs, est aujourd’hui un lieu de culte et de pèlerinage important. De nombreuses personnes viennent prier ici notamment le dimanche.

Par chance, nous serons presque seuls sur les lieux.

En descendant jusqu’à l’église, nous pouvons apercevoir de nombreuses plaques représentant des dons pour la construction.

L’intérieur de l’église n’est pas spectaculaire comme pourrait le laisser croire l’exterieur, sauf le fond qui est à flanc de roche.

Nous prenons ensuite de la hauteur en téléphérique pour avoir une vue d’ensemble.

En redescendant, nous croisons une mamie qui nous demande de l’aide : elle doit traverser la route avec 2 gros sacs d’herbe d’au moins 30kg (on n’a pas su ce que c’était). On l’aide à en charger un sur son épaule et Morgan prend l’autre. On se demande comment elle arrive à marcher avec ça !


On attrape ensuite un collectivo pour rejoindre notre hôtel.


Nous mangeons de très bon burritos et allons nous coucher en espérant dormir malgré le froid qu’il fait !

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