6 et 7 janvier : Puerto Galera

Nous sommes donc à Puerto Galera, au Nord de l’île de Mindoro. Nous passons la journée à nous balader sur la côte. Les plages sont larges et le sable fin et blanc.

Par contre l’eau est très froide ! On tente une session snorkelling mais les courants assez forts rendent l’eau trouble. L’après-midi, on se décale un peu et Morgan réussit quand même à voir une tortue ! On voit également des soles et petits serpents sortant du sable (beurk).

Le soir, nous mangeons un riz au curry, faisons 3 parties de billard et allons nous coucher.

Le lendemain matin, nous devions prendre un bateau puis un bus jusqu’à Sablayan, point de départ pour une petite île avec un récif de corail incroyable (« Apo Reef »). Nous avions rencontré un Philippin la veille qui nous avait dit que le bateau partait à 10h30 puis un autre à 14h30. Nous arrivons donc au port comme des fleurs pour prendre celui de 14h30. Mais bien sûr, ce bateau n’existe pas et celui de 10h30 venait de partir !!

Tous nos plans tombent à l’eau. On réfléchit de longues minutes (et oui ça nous arrive quand même !) et partons à l’aventure vers l’autre côté de l’île.

Nous prenons un tricycle qui nous amène à la station des « jeepneys ». Qu’est-ce que c’est que ça encore ?

La jeepney est un moyen de transport très répandu et populaire aux Philippines. Il s’agit en fait d’anciennes jeeps de l’armée américaine utilisées pendant la 2ème guerre mondiale. Elles ont été laissées ici puis customisées par les Philippins. En voici un modèle en photo. 2 rangées se font face.

Nous arrivons donc dans cette drôle de gare routière et le chauffeur nous dit quelle jeepney prendre. On regarde à l’intérieur mais on ne voit aucune place de libre ! Même le milieu est rempli de bagages et fournitures en tout genre. Le chauffeur demande à tout le monde de se décaler, et nous trouvons une mini place chacun pour y poser une demi-fesse. Nous voilà partis au milieu des locaux, dans un bruit sourd de moteur qui grince et « saute ». Pendant environ 2h, nous assistons à ce drôle de manège : des gens descendent en escaladant les autres, et d’autres montent en faisant décaler tous les autres.

Une petite fille s’endort même sur Morgan, ce qui nous fait bien sourire.

La route dans les montagnes est superbe et nous permet d’admirer 1000 et un paysages en passant des côtes magnifiques, aux forêts de cocotiers, aux rizières, aux petits villages etc.

On descend dans la ville de Calapan et le chauffeur ainsi que d’autres locaux très sympathiques, nous aident à trouver notre prochain moyen de transport : un van nous amenant dans la ville de Roxas (4h de route), où nous prendrons un autre van (4h environ également). Les chauffeurs vont à une allure incroyable, s’arrêtant toutes les 2 minutes pour prendre et déposer des passagers. Nous faisons le voyage à côté de poulets (vivants) dans des boites en carton.

Nous assistons à un beau coucher de soleil sur des champs et des maisons faites de bric et de broc.

N’ayant pas réservé d’hôtel à San José, nous marchons un peu pour prendre le premier sur notre chemin. La nuit est à 7€ pour une chambre pas très propre certes, mais on part demain très tôt pour prendre un bateau, ça fera donc l’affaire !