Du 1er au 3 juin : Otavalo

Déjà en juin, le temps passe trop vite...

Nous prenons ce matin un bus pour Otavalo, au Nord de l’Equateur. Après 3h de route, nous allons poser nos sacs dans une chouette auberge pleine de couleurs.

La vue de la terrasse nous offre un bel aperçu du centre-ville.

Samedi, c’est LE grand marché. Et même le plus grand du pays. Il attire de nombreux touristes qui font pour la plupart l’aller-retour dans la journée depuis Quito.

Nous en profitons donc pour y faire un tour et se promener dans cette jolie petite ville au pied des volcans.

Ici, le physique Indien des locaux est différent du reste du pays. Les hommes ont presque tous les cheveux longs noués en une tresse et les femmes sortent en tenues traditionnelles, souvent une couverture pliée sur la tête et un gros collier de perles colorées au cou.

De nombreuses peintures sur la culture locale recouvrent des murs décrépis.

Dimanche, nous partons en bus voir la lagune de Cuicocha. Le bus nous arrête au petit village de Quiroga où une fête à l’air de se préparer.

Nous prenons un taxi 4x4 pour rejoindre la lagune, qui nous dépose devant un petit musée présentant les lieux alentours.

La lagune est logée dans un cratère du volcan Cotacachi. Cette caldeira d’un périmètre de 8km contient 2 îlots, flottant sur une eau d’un bleu resplendissant, changeant en fonction de la météo. Les vaguelettes créées par le vent d’aujourd’hui lui apportent d’autres nuances de blanc qu’on ne se lasse pas de contempler.

Un petit air de la lagune Quilotoa n’est-ce pas ?

Il est également possible de faire une randonnée sur tout le tour du cratère, mais nous nous contenterons seulement d’un petit bout.

Nous marchons presque seuls sur un sentier bordé de fleurs multicolores, entre le lac et une vue degagée sur la vallée.

2 reproductions de cadrans (solaire et lunaire) ainsi qu’une table d’offrande se trouvent sur le chemin.

Nous redescendons au village dans le coffre d’une jeep.

Nous décidons alors de nous renseigner sur la fête qui se prépare : il s’agit d’un « spectacle » de cavaliers.

Nous nous installons sur des marches au milieu des locaux (pas un touriste en vue ici) et grignotons quelques empeñadas, des chouchous et fruits frais en attendant une petite demi-heure que les chevaux arrivent.

Après une petite fanfare, des enfants sur des manches à balais décorés de tête de cheval courent dans la rue puis se font remettre une médaille.

Viennent ensuite les cavaliers (parfois très très jeunes) sur leur beaux chevaux. Ceux-ci trottinent sur le côté et font des cabrioles pour montrer comme ils sont bien dressés.

Nous décidons de quitter la fête pour reprendre le bus jusqu’à la cascade Peguche.

Après une marche dans les bois au milieu des eucalyptus et quelques désagréables piqûres de sandflies, nous arrivons dans un petit village traditionnel maintenant reconverti en stands de nourriture et marché.

La cascade n’est pas très impressionnante mais attire de nombreux locaux, notamment pour des bains rituels.

Nous retournons à Otavalo en bus après nos 11km de marche.

Le soir, nous passons notre dernière soirée équatorienne à 4 (snif) dans un petit restaurant italien où nous serons seuls.

Lundi matin, Val et Jo prennent un bus pour aller visiter Quito puis se rendre au Pérou, pendant que nous, nous changeons d’hôtel suite à une arnaque de notre auberge actuelle qui veut nous faire payer plus que le montant de notre réservation.

Nous nous disons au revoir à un croisement, déjà nostalgiques de nos 2 superbes semaines passées ensemble. On a déjà hâte de les revoir dans le Nord (ou ailleurs) autour d’une petite bière (et d’un welsh !).

Le reste de la journée se déroulera tranquillement pour nous : itinéraire de la Colombie, sauvegarde de photos, balade dans la ville, etc.

Nous profitons également de la vue de notre nouvelle terrasse.

Demain, nous traverserons la frontière pour passer en Colombie ! Pays qui n’était pas sur notre liste mais que l’on a rajouté ensuite au vu des tarifs des billets d’avion plus avantageux pour rejoindre le Mexique.

Et puis, la Colombie est un pays coup de cœur pour bon nombre de voyageurs croisés en Amérique du Sud (et celui de Val et Jo également), alors nous avons hâte d’y faire un tour !