Du 28 au 31 mai : Puerto Lopez
- Morgan et Marie
- 4 juin 2019
- 4 min de lecture
Dernière mise à jour : 5 juin 2019
Après une bonne nuit de sommeil suivant nos 12h de bus, nous nous réveillons dans notre cabane en bambou face à la plage.
Nous partons petit-déjeuner puis passons la journée à la plage, sous un petit soleil.
J’en profite pour passer un coup de fil à mes amies de promo : Audrey, Caco et Clarisse. On a enfin pu s’appeler entre la France, l’Equateur et la Réunion. Et quel appel : Audrey nous annonce ses fiançailles et nous demande d’être ses demoiselles d’honneur ! Ouiiiiii !
Pour le reste, il n’y a pas grand chose à faire dans cette petite ville portuaire. Son plus grand attrait réside dans l’observation des baleines à bosse en haute mer, mais la saison commence fin juin/juillet.
A défaut de les voir, nous photographions un squelette exposé sur la plage.

Nous décidons tout de même de faire une excursion le lendemain à la journée pour aller sur la Isla de la Plata et faire du snorkeling.
Au port, nous attendons notre bateau en contemplant les pélicans qui se rapprochent malicieusement des filets de pêcheurs.


Après la réparation d’une panne de moteur, nous naviguons, pas très rassurés, une bonne heure dans les nuages pour atteindre l’île, situé dans le Parc protégé Machalilla . Ça secoue bien !
Arrivés vers le rivage, d’énormes tortues de mer viennent manger la salade que l’équipage leur lance (nous sommes déçus, ce n’est pas vraiment une conduite éco-responsable).

Une fois le pied posé à terre, nous apercevons de nombreux crabes rouges sur la plage qui se déplacent à vive allure.

Nous choisissons une marche d’environ 3h avec un guide pour découvrir les espèces d’oiseaux qui peuplent cette petite île.
A peine quelques mètres après avoir débuté, nous tombons sur un mâle fou à pattes bleues qui couve.

Et d’un bleu extraordinaire qui pourrait nous laisser croire qu’ils ont marché dans un pot de peinture.
Les femelles sont un peu plus grandes que les mâles, pupilles un peu plus dilatées et arrivent à plonger plus profondément qu’eux pour pêcher.
Ils sont entourés de fiente, d’où le nom « île d’argent » puisque ceci donne des reflets métallisés au soleil.
Une légende raconte également qu’un pirate aurait caché un trésor ici. Dommage, nous ne sommes pas tombés dessus !
Tout le long du trajet nous passerons très près de ces oiseaux pas très farouches. Attention tout de même, ils peuvent attaquer quand ils se sentent en danger.
C’est leur démarche ébrieuse qui leur vaut leur surnom de « fou », et qui nous fait bien rire.
Une centaine de pièges ont été posés sur toute l’île pour les rats, afin de conserver l’espèce.
Vers la deuxième moitié de la marche, nous découvrons les Frégates Superbes, un grand oiseau d’environ 1 mètre et 2 mètres d’envergure.
Les femelles sont noires à la tête blanche et les mâles tout noir mais avec l’étrange particularité d’avoir une poche rouge dans le cou qui se gonfle de manière impressionnante pour attirer la femelle. Il peut alors faire un bruit qui ressemble à celui d’un tam-tam. Nous passons de longues minutes à les observer, complètement éberlués.
Nous avons également vu d’autres oiseaux, lézards, phasmes, etc. Et des paysages bien secs.
De retour sur le bateau, nous partons pour une session snorkeling malgré le froid et découvrons de nombreux poissons exotiques, étoile de mer, poisson-ballon, etc.
Un vrai régal, même si l’eau est un peu trouble.
Nous rentrons ensuite à Puerto Lopez sous la pluie, mais contents d’avoir pu observer quelques oiseaux au physique plutôt inhabituel !
Le 30 mai, nous rejoignons en taxi le village communautaire d’Agua Blanca, lui aussi situé dans le Parc National Machalilla. L’entrée dans ce village privé est payant (5 dollars) et nous permet l’accès à un petit musée avec des objets retrouvés sur ces terres et à un petit site archéologique où des vases funéraires remplis d’os ont été découverts après de fortes pluies.

Plus loin, un bassin de souffre est également accessible aux touristes. Nous avions vu le terme « eaux thermales » et pensions que l’eau était chaude. Mais pas du tout !
Tant pis, nous profitons quand même d’un masque à l’argile offert avec Johanni, accompagnées d’une forte odeur d’œuf pourri qui ne nous avait pas manqué.
C’est lorsque nous quittons le bassin que le soleil apparaît. Sur la route du retour, nous apercevons des habitants faisant leur lessive dans la rivière de souffre avec des produits naturels (plante, fleur de la forêt etc.) pour ne pas la polluer.
Nous atteignons un mirador avec vue 360 degrés sur la forêt alentour.
Pas de chance, nous ne verrons que très peu d’animaux qui pourtant sont nombreux d’après les guides.
Ah si ! Nous verrons plein de chiens sauvages et cochons à l’entrée du village.
Nous reprenons un taxi qui nous dépose à la plage réputée la plus jolie d’Equateur : Los Frailes.

Bon, elle n’est pas extraordinaire mais de grosses vagues nous permettent de passer une bonne après-midi. La plage fermant à 16h, nous repartons les derniers à Puerto Lopez en bus, l’estomac creux.
Nous passons au terminal vérifier les horaires de bus pour ce soir pour rejoindre le Nord de l’équateur. Cependant, il n’y a qu’un bus qui part dans quelques heures et cela risque d’être un peu juste. Nous réservons donc pour demain matin.
Nous mangeons ensuite un super menu composé d’une soupe de légumes et fromage, puis grosse assiette de riz, bananes frites, poisson frit et jus de Maracuya (fruit de la passion).
Nous reprenons une nuit à l’hôtel puis profitons de notre dernière soirée sur la côte sur notre terrasse en bambou.
Le lendemain matin, 31 mai, nous partons vers 9h pour 12 longues heures de bus direction Quito. Nous devions ensuite reprendre un bus pour Otavalo (2h30 de trajet), au Nord de l’Equateur, dernière étape.
Cependant, notre bus a eu du retard et nous arrivons vers 20h30. Nous décidons de manger au terminal et de rester dormir près de celui-ci pour reprendre un bus tôt demain matin.
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