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Du 25 juin au 9 juillet : Bilan Colombie - Arrivée à Tulum + environs

  • Photo du rédacteur: Morgan et Marie
    Morgan et Marie
  • 6 juil. 2019
  • 17 min de lecture

Dernière mise à jour : 28 juil. 2019

Mardi 25 juin :

Réveil à 3h du matin pour finir nos sacs.

Nous rencontrons une fille à l’auberge qui prend le même avion que nous ! Nous profitons de cette coïncidence pour partager un Uber ensemble, qui met du temps à arriver. Un petit coup de stress vite réglé puisqu’à cette heure-ci, les rues sont désertes et nous arrivons donc rapidement à l’aéroport.


[Voici le moment pour nous de faire le bilan de la Colombie :

Nous n’avons eu que 3 semaines pour découvrir ce grand pays. Et malheureusement, ce ne fut pas assez. Nous avons passé beaucoup de temps dans les transports (les bus étant plutôt chers d’ailleurs) pour aller de ville en ville, souhaitant avoir un aperçu des différents paysages colombiens.

3 semaines, c’est trop court pour s’imprégner de la culture et profiter au maximum des villes visitées !

Nous avons cependant beaucoup apprécié la variété des paysages, la partie culturelle et la nourriture ! Les habitants ont été sympathiques avec nous : très fiers de leur pays, ils ont toujours quelque chose à raconter.

De plus, c’est vraiment un pays aux 1001 couleurs : textiles, rues, végétation... nous avons adoré nous y promener !

Peut-être y reviendrons nous pour nous y plonger davantage ?]


Le vol se déroule bien malgré un retard de 45 minutes (rattrapé) et nous arrivons vers 10h à Cancun, sous un beau soleil (ça faisait longtemps) et une chaleur écrasante.

Nous réservons notre bus pour Tulum, où nous resterons les 15 prochains jours. Nous avons le temps de manger des fajitas (on n’attend pas pour savourer les plats mexicains), puis montons dans le bus vers 12h30, pour 2 bonnes heures de route.

Arrivés dans le centre de Tulum - qui n’offre rien d’exceptionnel - nous rejoignons notre Air Bnb à 20 minutes de marche d’ici. On a chaud, on transpire, on achète de l’eau, puis on découvre enfin notre studio-terrasse, fermé seulement par des moustiquaires.

Le ménage n’a pas été fait et je commence à râler. Mais l’immense piscine me calme vite (ainsi que mon allergie de peau que j’ai déclarée suite à la chaleur).

Fanny et Hadrien ont du retard dans leur vol et n’arriverons que ce soir. Nous décidons de nous rejoindre le lendemain, leur hôtel étant situé à une vingtaine de minutes de route de Tulum.

Le soir, un orage-tempête se déclare et en 5 minutes, notre studio est inondé. Le vent rabat l’eau à travers la moustiquaire et le toit fuit. Nous mettons les sacs dans la salle de bain puis nous endormons lorsque tout se calme.


Mercredi 26 juin :

Après une petite marche pour nous et un collectivo pour Fanny et Hadri, enfin les retrouvailles ! On est super contents de pouvoir partager un bout de voyage avec nos 2 autres Nordistes.

Et on commence fort en nous rendant en taxi aux ruines de Tulum, entre mer et jungle.

[Ancienne cité Maya située au bord de la mer des Caraïbes, elle aurait été construite aux alentours du 6ème siècle dans un but commercial (la pêche étant l’activité principale). On y trouve des temples, des tombes, autels, édifices résidentiels, etc. Elle était encore habitée lors de l’arrivée des Espagnols, puis fut abandonnée.]

D’après les photos vues en amont, nous pensions qu’il s’agissait seulement d’un « château » - El Castillo - élevé sur un rocher mais pas du tout : la cité fortifiée s’entend sur 6km quand même !

On y trouve d’ailleurs des coatis en liberté (ils nous avaient manqué), de nombreux iguanes, lézards, et oiseaux.

Avec cette chaleur écrasante, nous comptions sur la mer pour nous rafraîchir. Cependant, nous nous rendons vite compte que les plages alentours sont inaccessibles à cause des « sargasses », algues marron qui envahissent la côte. Elles existent depuis longtemps mais elles étaient uniquement saisonnière. Aujourd’hui, cela fait environ un an qu’elles ne régressent pas et posent des soucis de santé publique puisque ces dernières sont toxiques pour l’homme. Et on ne vous parle pas de l’odeur atroce qu’elles dégagent !

Elles se reproduiraient à cause de la pollution de l’eau, majoritairement due aux engrais chimiques que le Brésil déverse dans les eaux... (pour en savoir plus : https://mrmondialisation.org/atlantique-linvasion-des-sargasses-bat-des-records-inquietants/)

Nous faisons donc une croix sur la baignade dans les eaux turquoises de rêve de la région du Yucatan et allons tous les 4 se consoler à la piscine.


Jeudi 27 juin :

Ne pouvant pas nous baigner dans la mer, nous décidons de rejoindre la lagune Kaan Luum en collectivo, à quelques kilomètres du centre de Tululm. Pour quelques euros, nous entrons au Paradis. L’eau est d’un bleu clair magnifique, on se croirait en Polynésie ! Au milieu de la lagune, un trou de plus de 80 mètres dessine un cercle bleu foncé (un cenote). Interdiction d’y nager, sous peine d’emprisonnement (oui oui carrément !). Il est trop dangereux de s’y approcher, 7 personnes ont déjà été « aspirées » par les courants et en sont mortes... on va donc s’abstenir !

Nous déposons nos affaires sur un petit ponton et partons pour environ 2 heures de baignade.

Des petits poissons d’eau douce viennent grignoter la peau de Morgan et Hadri, mais avec Fanny nous sommes épargnées !

Alors que la lagune se remplit petit à petit, nous décidons de partir.

La lagune faisant partie d’une réserve protégée, il est interdit de se baigner avec de la crème solaire. Résultat : le soleil aura eu la peau d’Hadri (c’est le cas de le dire), qui commence à cloquer.


Nous prenons un taxi partagé et nous arrêtons sur la route au Cenote Escondido.

[Mais qu’est-ce donc qu’un cenote ?

Spécificité de la région du Yucatan, il s’agit pour simplifier de trous d’eau naturels, formés par l’effondrement du toit des grottes. Plus au Nord du Yucatan, ils auraient été formés suite à l’impact de météorites. Il en existe des milliers par ici, de toutes tailles et profondeurs.

En Maya, ce mot signifie « puits sacré », puisque c’étaient les seules sources d’eau potable de la jungle. De nombreuses cérémonies religieuses y étaient réalisées.

On a également retrouvé de nombreux fossiles d’animaux et des squelettes humains très anciens.]

Après avoir acheté notre ticket (et oui, la plupart des cenotes sont maintenant payants, les gratuits sont presque inaccessibles), nous marchons quelques minutes puis arrivons sur place.

L’eau est transparente et nous sommes surpris de ce type de paysages que nous ne connaissions pas.

Après quelques sauts, place au snorkeling. L’eau est fraîche mais ça nous fait du bien !

Il n’y a pas une grande variété de poissons, on observe surtout la forme des roches et les racines des arbres qui s’y imbriquent. On en profite aussi pour faire quelques sauts grâce à des cordes attachées aux arbres.


Après cela, nous partons faire quelques courses puis rentrons.

Une journée qui, encore une fois, nous a ravis !


Vendredi 28 juin :

Rien de spécial aujourd’hui, nous profitons de la piscine (toujours déserte).

Le soir, Fanny et Hadrien viennent chez nous pour manger et dormir, puisque nous avons décidé de louer une voiture et de partir tôt pour découvrir les alentours de Tulum ces 3 prochains jours.


Samedi 29 juin :

Nous nous rendons à l’agence à 9h.

Fanny et Hadrien ayant laissé leur permis en France, c’est moi qui me colle au volant.

Nous entrons dans notre petite Polo climatisée (ouiiii) et partons en direction du Gran Cenote histoire de nous rafraîchir de bon matin et pour la suite de la journée.

Nous y arrivons vers 9h30, et il n’y a pas grand monde. Nous profitons d’une eau bien fraîche et transparente, notamment pour prendre la pose.

Nous pouvons facilement observer des stalactites et stalagmites, poissons-chats et de petites tortues d’eau douce toute mignonnes.

Une foule commence à se constituer en bas nous obligeant à quitter les lieux sous peine d’être vite envahis.


Nous reprenons la voiture et nous dirigeons vers les ruines de Coba, à une petite heure de route.

Nous achetons notre ticket pour 2€ et quelques et entrons sur cet important site archéologique de la civilisation Maya, situé à côté d’un lac, en forêt tropicale.

[Petit point historique : Cette ancienne cité aurait été occupée depuis le 1er siècle avant J.-C et s’étendait sur plus de 70km carrés. C’est à partir du 5ème siècle que les plus importantes constructions voient le jour. Coba devient très vite une puissance économique, politique et militaire de la région. Cependant, elle est rapidement remise en place par son adversaire, la cité du Chichen Itzá, qui s’empare de quelques territoires de Coba au 9ème siècle.

Néanmoins, son déclin de pouvoir n’atteint pas ses qualités culturelles et religieuses, qui, après avoir été délaissées durant la période espagnole, font l’objet d’études sérieuses à partir des années 1920.

Aujourd’hui, seule une petite partie des 70km carrés du site a été fouillée.

Il est possible de visiter le site à vélo, en pousse-pousse ou à pied, option choisie.

Nous commençons à déambuler entre les ruines de stèles, autels sacrificiels, temples, habitations et terrain de jeu de « la Pelote ». Ce dernier est un jeu d’équipe nécessitant une balle en caoutchouc de plus de 3kg, sport traditionnel pré-colombien qui s’est pratiqué à partir du 2ème millénaire avant J.-C., pendant plus de 3000 ans (repris par les Aztèques).

Un des buts principaux du jeu (plusieurs versions sont connues) était de se renvoyer la balle sans qu’elle ne touche le sol, en réussissant si possible à faire traverser la balle dans un trou situé en hauteur, sans la toucher des mains et des pieds, en utilisant les cuisses et hanches.

Si vous avez vu le superbe dessin animé « El Dorado », vous devez voir de quoi il s’agit !

Ce sport était souvent accompagné de sacrifices de joueurs lorsque les rois, prêtres et autres personnalités importantes y assistaient, sous forme de rituel concernant certainement la fertilité agricole.]

Un orage éclate et nous oblige à nous réfugier sous les arbres. En 5 minutes nous sommes trempés de la tête aux pieds, puis le soleil refait son apparition tout doucement.


Une bonne douche qui nous permet de rester au frais pour grimper en haut d’un temple, à 25m de hauteur. Les marches - comme la plupart des temples Mayas - sont raides et une corde accrochée au milieu nous permet de ne pas glisser.

Arrivés en haut, nous prenons un temps de répit pour savourer la vue sur la forêt environnante, et sur d’autres temples.

Nous redescendons à moitié sur les fesses pour éviter de rater une marche.

Nous sortons du site en nage mais fortement admiratifs du savoir-faire Maya.


Avant de rentrer, nous décidons d’aller faire un plouf dans un cenote non loin de là : Tamcach-Ha.

Celui-ci à la particularité d’être souterrain.

Nous descendons donc dans cette grotte via un escalier en bois. Aucune lumière du jour n’y pénétrant, un projecteur éclaire un grand lac tout rond d’une profondeur de plus de 20m.

La principale activité ici sont les sauts de 5 et 10m.

Morgan et Hadrien commencent par le 5 puis passent au 10, sans une certaine appréhension. Quant à moi, je passe directement au 10, les jambes tremblantes et le cœur battant. Heureusement, pas de morts, juste un joli bleu dans la paume d’Hadrien qui a tapé la surface de l’eau avec !

Après cela, nous commençons à avoir un peu froid et à avoir du mal à respirer malgré l’énorme ventilateur installé sur la paroi.

Nous remontons et reprenons la voiture pour rentrer à Tulum.


Encore une sacrée journée pleine de belles expériences !


Dimanche 30 juin :

Nous prenons la route tôt le matin pour aller récupérer Fanny et Hadrien puis nous diriger plus au Nord-Est vers Rio Lagartos, connu pour sa réserve naturelle regroupant lagunes et flamants, tous deux roses.

Sur la route, nous faisons un arrêt pour retirer de l’argent à Playa del Carmen, ville très touristique, sans grand intérêt pour nous.

Nous prenons l’autoroute (qui abrite des ponts suspendus pour faire traverser les singes en toute sécurité), apercevons de nombreux oiseaux au passage, et traversons des petits villages mignons truffé de ralentisseurs sournois.

Nous nous faisons 2 fois stoppés par des gentils flics qui nous demandent comment nous allons, notre nationalité puis nous laissent partir aimablement.

Il est vrai que j’avais entendu parler de faux policiers qui demandaient à voir le permis sous prétexte d’excès de vitesse ou autre, et le gardaient en otage jusqu’à obtention d’une rançon. Heureusement, rien de tout cela n’est arrivé !


Après plus de 3h de route, nous arrivons à Rio Lagartos sous une trombe d’eau qui nous fait vite comprendre que notre excursion tombe à l’eau (c’est le cas de le dire). Il fallait en effet prendre un petit bateau pour faire les tour des environs.

Nous mangeons dans un restaurant (le seul ouvert) et goûtons gratuitement du bébé requin assaisonné, sous forme de miettes. Un peu comme du thon mais nous ne sommes pas très fan.


Après cela nous faisons demi-tour à Tulum en passant par un centre de protection et reproduction de crocodiles. Morgan part se renseigner sur le sérieux du centre. Tout à l’air correct mais la visite dure une quarantaine de minutes, à l’extérieur. Vu le temps, nous nous décourageons vite et passons notre chemin.

Nous décidons tout de même de ne pas rentrer bredouille et faisons un stop (le seul qui a l’air intéressant sur la route) dans le village de Tizimin pour aller voir les catacombes de « Los Tres Reyes ». Nous n’avons aucune information les concernant mais tentons la visite.

Nous entrons en fait chez un papy qui a aménagé un souterrain par plaisir. 3 générations (dont le petit-fils de 12 ans) ont peint les murs d’animaux, de figures mayas et de 3 rois. Un petit labyrinthe unique en son genre qui nous laisse perplexes.

Après quelques minutes de cette visite insolite, nous quittons les lieux pour rouler jusqu’à Tulum.

Une journée fatigante pour pas grand chose. Nous sommes déçus mais nous gardons le sourire puisque nous partons demain pour le célèbre Chichen Itzá !


Lundi 1er juillet :

La nuit fut courte puisqu’on a décidé de se rendre au Chichen Itza pour l’ouverture et ainsi éviter la foule des cars de touristes.

Réveil à 4h45, nous allons chercher Fanny et Hadrien puis nous voilà partis pour 2 bonnes heures de route.

Nous esquivons cette fois-ci le péage qui coûte cher et arrivons à 8h10 au parking. Pas de queue aux tickets, c’est déjà bon signe.


Nous marchons quelques mètres et voyons vite dépasser le sommet de la pyramide, El Castillo, le plus imposant édifice du site et surtout le mieux conservé. Il est dédié à la divinité Kukulcan, serpent à plume.

Aux équinoxes et solstices, des jeux d’ombre évoquent d’ailleurs l’ondulation de son corps représentés sur les côtes des escaliers.

Fait encore plus surprenant que nous pouvons tester ici en s’alignant avec les escaliers : l’écho déformé des applaudissements reproduisent le son de l’envol du Quetzal, oiseau sacré à l’époque.

De plus, les marches sont au nombre de 365 (qui rappellent bien sûr le calendrier solaire), la civilisation Maya étant très portée sur l’astro-architecture.

C’est incroyable tout ce génie !

Nous sommes très peu nombreux et en profitons donc pour le photographier sous tous les angles, tout émus et excités devant cette nouvelle merveille du monde.

[Petit point historique : Tout comme Coba, Chichen Itza est une ancienne villa Maya et fut, au 10ème siècle, le plus important centre religieux de la région du Yucatan. Concernant sa date de construction, elle fait encore débat (9ème siècle à peu près) et beaucoup de mystères subsistent autour de son rôle exact.

La construction s’est faite autour de cenotes, l’eau douce étant un trésor inestimable dans cette région aride.

D’ailleurs, « Chi » signifie « eau » et « chen », « puits ». « Itza » serait le nom de la classe dirigeante de la cité.

Abandonné au 11ème siècle, repris par les Espagnols au 15ème siècle puis rapidement réabandonné, c’est seulement à la fin du 19ème siècle que des fouilles ont été entreprises.

Au 20ème siècle, des travaux ont débuté et aujourd’hui, une campagne de restauration est encore en cours.

Classé à l’UNESCO, il est l’un des sites archéologiques les plus visités du Mexique.

En bonus, je vous joins une petite frise trouvée sur internet, afin de mieux situer les différentes civilisations pré-hispaniques mexicaines.]

Après l’observation du Castillo, nous passons ensuite rapidement à l’ombre (il fait déjà très chaud) et découvrons le reste des monuments.

- Le temple des 1000 colonnes

- Le temple des guerriers avec ses fresques qui étaient colorés et qui raconte la conquête de la Péninsule par les Toltèques, peuple contemporain des Mayas

- Les pierres sacrificielles

- L’observatoire, où l’étude des étoiles était très précise

- Le grand terrain de Pelote (voir explication de Coba) où l’applaudissement résonnait 7 et 9 fois selon le gradin, chiffres sacrés pour les Mayas.

- Le cenote sacré où ont été retrouvés des objets en or et jade, et ossements d’enfants (sacrifices).


Tout est très impressionnant et notre balade se transforme en exploration contemplative.

En voyant arriver les touristes en masse et en sentant la chaleur s’écraser sur nos têtes, nous décidons de partir en direction du cenote X-Canche. Nous prenons des vélos pour les quelques minutes de route qui nous séparent du « puits » que nous trouvons de suite très beau.

Encore un grand trou circulaire et profond, à l’eau bleue et rafraîchissante.

Des Momotas bleus, beaux oiseaux colorés, volent un peu partout.


Au retour, le vendeur de tickets essaye de nous arnaquer en nous disant que nous avons payé avec des billets Colombiens... mais on ne nous la fait pas à nous !


Le cenote étant juste à côté du site archéologique Ek Balam, nous étions intéressés pour le visiter. Malheureusement, les prix de tous les sites touristiques grimpent très vite en juillet et août (haute saison) et préférons abandonner l’idée.


Nous allons (bien) manger à Valladolid, faisons un petit tour de la ville puis rentrons, rendons la voiture, bien fatigués par cette incroyable journée qui nous fait de plus en plus adorer le Mexique.


Mardi 2 juillet :

Aujourd’hui, nous décidons de ne rien faire, à part profiter de la piscine et recharger les batteries.


Mercredi 3 juillet :

Journée similaire.

Le soir, Fanny et Hadrien viennent manger chez nous et au cours de la soirée, nous descendons nous baigner.

Une surprise se cache non loin d’ici : Val et Jo ont décidé de nous rejoindre pour leur dernière étape de leur tour d’Amérique du Sud ! Ils ont déjà visité le Mexique mais viennent passer quelques jours avec nous pour finir en beauté !

Étant la seule au courant, je m’éclipse quelques secondes puis reviens avec eux.

L’équipe est au complet !

Après avoir fêté ça, nous nous arrangeons pour pouvoir dormir à 6 dans le studio. Quelques coussins par terre et le tour est joué.

Nous avons hâte de continuer l’aventure tous ensemble !


Jeudi 4 juillet :

Nous sommes vite réveillés par la chaleur et allons nous baigner avant notre check out. Nous nous amusons comme des petits fous en faisant un « dauphin-dauphine » avec un ballon trouvé ici.

La gentille propriétaire nous laisse même rester plus tard que prévu.

Le midi, nous allons tous déguster des fajitas et burritos en grande quantité dans un restaurant à côté de chez nous.


Nous allons également nous renseigner sur la sortie à Sian Kaan, une réserve naturelle pas très loin de Tulum. Malheureusement, les prix sont bien plus chers que prévu (environ 100 dollars par personne avec négociation) et nous repartons déçus.

Alors que Fanny et Hadri repartent à leur hôtel, nous changeons de logement pour être avec Val et Jo. L’hôtel est situé dans le centre de Tulum et le standing est bien meilleur (rien que la clim, ça nous change la vie !).

Nous profitons de la piscine le reste de l’après-midi.

Vendredi 5 juillet :

Nous nous donnons rendez-vous à 9h sur la parking de la plage d’Akumal, à une vingtaine de minutes de Tulum en taxi, et près de l’hôtel de Fanny et Hadri.

Ici, il est possible de faire du snorkeling dans des eaux turquoises pour voir, entre autres, des tortues. La plage est ouverte de 8h à 17h et ferme la nuit pour que ces dernières viennent pondre tranquillement.

Nous avions vérifié la veille via des caméras en direct et il n’y avait pas de sargasses. En effet elles sont retirées par des employés toute la journée.

Nous nous étions également renseignés sur la manière d’éviter les arnaqueurs Mexicains sur cette plage touristique : ils essayent tous de vendre des tours pour aller voir les tortues en faisant croire que c’est obligatoire d’être accompagnés, alors qu’elles sont visibles dans toute la zone.

Nous avions vu qu’il suffisait de prendre une boisson dans un restaurant pour avoir accès à la plage gratuitement et sans restriction de nage. Cependant, le « videur » du restaurant en question nous dit qu’il ouvre seulement à 10h, puis change de discours quand on lui dit que nous allons attendre et dit « 11h30 ».

Nous décidons alors de payer l’entrée à la plage (environ 4,50€) et d’aller voir sur le terrain comment ça se passe. Nous sommes vite interpelés par de nombreux « guides ». Nous découvrons une plage et une mer magnifiques mais quadrillée par des bouées délimitant les zones interdites sans guides. Plusieurs panneaux expliquent ces différentes zones : libres, interdites sans guides et interdites tout court. Cependant, les panneaux ne disent pas tous la même chose et nous préférons découvrir cela par nous-mêmes.

Nous commençons à nager et sommes vite arrêtés par un « garde » qui nous dit que nous devons prendre un guide, alors que nous sommes dans une zone libre.

Nous regagnons la plage, dégoûtés par ce système qui ne sert qu’à arnaquer les touristes et demandons comment nous pouvons nager librement. Bien sûr, on nous répond que ce n’est pas possible, qu’il faut payer.

Morgan, qui commence à perdre patience, s’éloigne et part en quête d’une zone libre.

Il nous appelle et nous dit qu’il a vu une tortue en suivant un groupe. Allelujah !

Nous décalons nos serviettes et allons devant les chaises longues d’un hôtel, où nous pouvons nager librement. À côté de nos affaires, un nid de tortues est protégé par des poteaux.


En quelques minutes, nous verrons une « sting ray », des poissons, quelques coraux colorés et surtout des tortues !

Nous sommes tous ravis et après avoir bien profité de ces belles créatures, nous partons alors que la plage se remplit.

A la sortie, Morgan se fait réprimander par les « gardes » car il est en train de révéler l’endroit où l’on peut nager gratuitement.

Nous sommes très mitigés par cette sortie et la manière dont on traite les gringos pour leur soutirer le plus d’argent possible... Nous garderons en tête seulement la beauté des lieux !


Nous continuons notre journée à 6 pour aller nous baigner dans des cenotes. Nous en avons repéré une à côté de la mer, non loin de là. Nous prenons un collectivo et marchons une dizaine de minutes. Arrivés devant la barrière, le garde nous informe que le cenote est fermé et nous indique le panneau informant les zones où il est interdit de se baigner dans la mer.

On abandonne et partons en quête d’un nouveau cenote.


C’est au final celui de Nicte-Ha qui nous enchantera, situé dans la zone « Dos Ojos » où se trouvent de nombreux autres cenotes.

Nous marchons une vingt minutes sous une forte chaleur, la peau rougissante. Nous passerons l’après-midi ici, entre eau froide, sauts, poissons et discussions sur un joli ponton.

Morgan a repéré un autre cenote qu’il voudrait tester juste pour le saut de 5 mètres qu’il propose. Il nous dit que ce n’est pas loin mais nous marchons, marchons et marchons encore sans ne rien voir.

Enfin arrivés devant à 17h10 (il fermait à 17h), le garde nous demande 100 pesos (environ 4,50€) pour faire un saut.

Nous refusons et cherchons une solution pour rejoindre la sortie sans marcher des kilomètres.

2 voitures de visiteurs Américains sont encore là et ils nous proposent très gentiment de nous déposer à la sortie. Parfait !!

Nous nous séparons de Fanny et Hadri et rentrons en collectivo avec Val et Jo.

Encore une belle journée de découvertes !


Samedi 6 juillet :

Val et Jo n’ayant pas été à Kaan luum, nous décidons d’y retourner, à l’ouverture cette fois-ci.

Et c’est ici que Morgan me demandera en mariage, dans un décor que j’avais trouvé paradisiaque et qui l’est encore plus aujourd’hui...

Nous vous raconterons tout ça à notre retour pour laisser un peu de suspens !

Encore sous le choc, nous décidons d’aller manger pour nous remettre de ces émotions.

Nous trouvons un très bon petit restaurant vegan puis passons l’après-midi dans notre piscine 4 étoiles.


En fin d’après-midi, Fanny et Hadrien nous rejoignent pour célébrer la nouvelle.

Nous prenons l’apéro, parlons mariage (puisqu’ils se sont également fiancés récemment) et allons manger dans un restaurant Mexicain (oui oui, on ne fait que manger, mais tout est trop bon !).

Puis, vient le moment des au revoir car nous ne reverrons pas Fanny et Hadri avant leur retour en France...

Nous avons adoré passer ces vacances avec eux et espérons en passer rapidement d’autres tous ensemble !


Dimanche 7 juillet :

Au programme ce matin : la zone de Muyil a une vingtaine de minutes de Tulum. Nous ne pouvons même pas appeler cela un village car en fait, seules des ruines Mayas sont présentes ici.

[Ce petit site aurait été occupé de -350 jusqu’au 10ème siècle. Il était connecté au temple de Tulum et assujéti à la cité de Coba.

Il existe une zone A et une zone B, cette dernière n’étant pas ouverte au public.]

Nous nous baladons presque seuls, au milieu d’une belle végétation.

Au fond du parc, il est possible de rejoindre un petit chemin à travers la forêt, moyennant quelques euros, qui conduit à une lagune.

Nous l’empruntons et grimpons sur des plateformes en bois pas très sécurisées pour admirer la vue sur les eaux aux différents bleus.


Il est également possible d’y faire un tour en bateau mais hors budget pour nous.

Nous retournons à l’entrée puis attendons un colectivo qui ne vient pas.

Un couple de Mexicains sortant du parking nous propose de nous déposer à Tulum. On accepte avec grand plaisir, on se sert un peu à l’arrière et on se réjouit de rentrer facilement.


Nous retournons manger au restaurant végétarien puis avec Johanni, nous allons faire un tour au marché artisanal Maya qui a lieu aujourd’hui.

Cependant, ce qui était annoncé comme un événement de l’été s’avère être très décevant : seulement quelques stands sont dressés, et ce sont surtout des plantes qui y sont vendues.

Nous repartons bredouilles et nous dirigeons vers les boutiques de la rue pour trouver quelques souvenirs. Mais les prix sont gonflés à bloc ! Tant pis, ce n’est pas ici qu’on trouvera notre bonheur...

La soirée se termine tranquillement à l’appartement, sous un beau coucher de soleil.


Lundi 8 juillet :

Nous passons la journée à nous reposer, sous une chaleur grandissante (cela fait plusieurs jours qu’il n’a pas plu). Nous programmons la fin de notre séjour avec Val et Jo.


Mardi 9 juillet :

Aujourd’hui, c’est la fin de notre épopée à Tulum. Nous faisons nos sacs puis partons boire un coup avant de prendre notre bus - qui a 30 minutes de retard - direction Cancun (environs 2h30 de route), puis un taxi jusqu’au port où nous prendrons un bateau jusqu’à Isla Mujeres.


La suite dans un nouvel article !

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