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Du 27 au 30 mars : Arequipa

  • Photo du rédacteur: Morgan et Marie
    Morgan et Marie
  • 4 avr. 2019
  • 3 min de lecture

Nous passons la journée du 27 dans notre hôtel à Cusco, sur le penthouse avec vue panoramique. Nous en profitons pour nous reposer et avancer sur notre itinéraire. A l’heure du goûter, nous allons manger dans un bon restaurant français.


Nous prenons un bus de nuit direction Arequipa, au Sud. Même si la région de Cusco est grandiose, on commence un peu à avoir froid ici !


Nous arrivons le lendemain, 28 mars, vers 8h30, sous un beau soleil. Le taxi que nous prenons jusqu’à notre auberge nous fait une petite visite guidée :

Arequipa signifie « ici, reposez-vous » en Quechua et est surnommée « la ville blanche ». En effet, les conquistadors fondèrent cette ville au 16ème siècle au pied des volcans, en utilisant le « sillar ». Cette matière est composée de roche volcanique et de lave séchée que l’on trouve dans la région.

Qui dit volcans actifs, dit nombreuses éruptions au fil des siècles. Et malgré cela, la ville tient encore debout.

Nous découvrons le centre où notre auberge est située. Tout est assez calme, propre, mignon... on s’y sent déjà bien.

Notre chambre n’étant pas prête, nous allons admirer la vue magnifique depuis la terrasse.

On découvre les 3 sommets enneigés des volcans dont nous a parlé notre taxi : le Misti, environ 5800m d’altitude et 2ème volcan actif le plus haut du monde. Le Pichu Pichu, 5600m, formé de 7 sommets et 9 cratères est quant à lui inactif. Le Chachani, 6000m est également inactif.


Nous laissons nos gros sacs et partons visiter la ville. De multiples églises en sillar ont été construites un peu partout.

C’est la Cathédrale de la Plaza de Armas qui nous impressionne le plus.

Cette jolie place piétonne permet également d’admirer les volcans en arrière plan. Le centre-ville est d’ailleurs classé UNESCO.


Sur conseil de notre hôte français, nous visitons ensuite le Monastère de Santa Catalina, « une ville dans la ville ». Fondé au 16ème siècle quelques années après l’arrivée des espagnols, en sillar, c’est en effet le plus grand couvent du monde avec ses 2 hectares. Il a pu accueillir jusqu’à 500 religieuses recluses ici, dont soeur Ana qui a été béatifiée par Jean-Paul II, venu jusqu’à Arequipa.

Quelques sœurs y vivent encore à plein temps.

Nous déambulons donc dans les rues (oui car il y a même des noms de rues !) colorées et découvrons les chambres, cuisines personnelles, salles de prières, nombreuses peintures restaurées, fontaines, fleurs, laverie, pharmacie etc.

Nous sommes sous le charme de cette bâtisse unique en son genre !

Après 2h de visite et de photographies dans un silence religieux (c’est le cas de le dire), nous partons manger une bonne crêpe (beaucoup de français sont installés à Arequipa).

Nous regagnons notre chambre pour nous reposer un peu, car il fait très chaud ici la journée.

Le soir, petite visite nocturne sous la pluie du centre où nous allons réserver notre excursion pour demain : « la Ruta del Sillar ».

Le 29 au matin, nous partons donc en minibus pour découvrir la carrière d’Anashuayco, classé au patrimoine National et dont est extrait le fameux sillar dans le district de Cerro Colorado.

Sur la route, nous découvrons une toute autre Arequipa, loin du centre-ville, avec des bidonvilles un peu partout.

Nous arrivons sous une forte chaleur dans un paysage désertique où se dresse d’immenses sculptures de roche qui nous ramènent tout droit vers Petra. La sculpture principale réalisée par les tailleurs de pierre (non datée), représenterait une des façades d’église d’Arequipa.

Nous allons ensuite voir les travailleurs qui nous expliquent les méthodes manuelles pour tailler la roche en bloc, avec seulement quelques outils. Impressionnant !

Nous reprenons le minibus et finissons par découvrir le superbe canyon de Culebrillas, très étroit, et long de plus de 2km. Chapeau d’aventurier sur la tête prêté par notre guide, nous marchons dans cette superbe faille aux couleurs rose-orangé.

Le guide nous montre même de nombreux pétroglyphes, dessins rupestres gravés dans la pierre. Quelle surprise !

Cependant, nous n’en saurons pas plus car aucune étude n’a encore été menée.

Nous rentrons ensuite à Arequipa. Nous avons été ravis par cette visite qui est encore très peu connue des visiteurs, ce qui nous a permis d’en profiter dans le calme et la sérénité.


L’après-midi, nous continuons à explorer les petites ruelles d’Arequipa.


Le 30 mars, dernière matinée pour nous ici. Nous décidons de nous rendre au « Mirador de Yanahuara », sur les hauteurs.

Arrivés en haut, la place piétonne est entourée de bâtiments en sillar : église, arches, petites ruelles... très sympathique !

Nous repartons après un dernier menu à quelques euros au restaurant, direction Cabanaconde en bus local (beaucoup moins propre que les bus touristiques !).


A très vite pour nos aventures dans la région du Canon del Colca !

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