Du 6 au 8 mai : Arrivée en Équateur - Quito

Nous survolons des paysages bien différents, des montagnes sèches aux volcans recouverts de verdure en s’approchant de Quito.

Les passagers de l’avion nous informent déjà sur le tourisme en Equateur : énormément de retraités (anglais pour la plupart).

Nous avons également appris que ce pays accueille de nombreux expatriés, dont beaucoup de Suisses qui obtiennent facilement le visa Travail et la propriété.

Fort de ce melting-pot occidental, la capitale offre un beau mélange de culture.

Nous arrivons sur le territoire le 6 mai vers 15h30. Après avoir été ralentis à la douane par l’agent qui pose de nombreuses questions à Morgan (alors que moi j’ai eu le tampon directement), nous prenons un bus. Nous mettrons plus de 2h pour rejoindre notre hôtel situé en plein cœur du centre historique. Sur la route, nous découvrons les innombrables églises qui se dressent majestueusement à chaque coin de rue.

Nous avons hâte de visiter cette ville toute colorée ! Mais avant cela, nous profitons d’une bonne nuit dans un ancien bâtiment colonial transformé en hôtel très atypique, en face de l’église de « Santo Domingo ».

Le lendemain matin, nous partons en expédition pour notre première journée dans la capitale. Le temps est un peu couvert mais la température est idéale, environ 18 degrés. Nous commençons par entrer dans de petites églises charmantes.

Puis nous marchons jusqu’à l’IMMENSE « Basilica del Voto Nacional o del Sagrado corazon de Jesus o del barrio San Juan » (nom au choix), plus grand lieu de culte d’Equateur.

Construite au 19ème siècle, les messes ont commencé à y être célébrées seulement dans les années 1920, et elle est aujourd’hui encore en cours de « finitions architecturales ».

Outre son aspect extérieur imposant, son attrait principal reste les nombreux points de vue qu’elle offre. En effet, il est possible de grimper, grâce à des échelles, dans les fondations jusqu’aux tours.

La vue sur Quito y est imprenable et nous passons de longues minutes à l’admirer, ébahis.

Nous continuons en direction du musée National. Nous passons par de jolis parcs où règne une bonne ambiance.

Le musée est gratuit et se compose de plusieurs étages : art indigène, art colonial, art contemporain (saurez-vous repérer le tableau de Morgan ?).

Une exposition temporaire met également en avant plusieurs figurines sur « l’art traditionnel de porter » en Équateur.

[Un peu d’Histoire : Des traces de civilisations sont apparues en Équateur à partir de -3000. On découvre donc dans ce musée de nombreuses sculptures et poteries pré-inca. Puis, comme au Pérou et en Bolivie, le règne Inca s’est développé à partir du 15ème siècle, jusqu’à l’arrivée des Espagnols, au 16ème siècle. C’est en 1830 que le pays deviendra indépendant.]

Ce musée est très peu fréquenté. Nous tombons sur un groupe de jeunes étudiantes qui nous interrogent et nous demandent d’ailleurs comment faire venir du public ici.

Après cela, nous allons visiter un musée annexe d’art contemporain, de costumes et d’instruments de musique.

Nous continuons la tournée des musées pour aller voir un ancien hôpital militaire sur les hauteurs de la ville, reconverti en musée d’art moderne. Encore une fois, pas grand monde à l’horizon.

L’architecture est magnifique, et la petite place qui le jouxte est très fleurie.

Nous rentrons en fin de journée, après être passés voir quelques autres églises sur le chemin.

Bilan de cette première journée de 13km de marche : enfin une capitale dans laquelle on aime se promener ! On respire, on voit de la couleur, des monuments à chaque croisement... on a hâte de poursuivre la visite demain.

Mais on a aussi fait l’expérience des grosses inégalités sociales : Quito est une ville bien développée et donc assez chère (voire très chère par rapport à la Bolivie par exemple). De nombreux sans-abris font la manche un peu partout, sans compter les réfugiés Vénézuéliens.

Le 8 mai, nous prenons un taxi qui nous amène au pied du seul téléphérique de la ville. De 2800m d’altitude, nous passons à plus de 4000m en 18min de trajet.

La vue panoramique sur Quito et ses volcans alentours depuis le sommet est grandiose.

Un chemin de randonnée (assez difficile apparemment vu les nombreux panneaux d’avertissement qui se trouvent ici) mène au volcan Pinchincha, mais le temps est très couvert et nous préférons passer notre tour.

Nous redescendons puis continuons de nous promener dans la ville.

Nous allons visiter le couvent San Francisco et son église aux ornements spectaculaires.

Dans la cour, on trouve quelques perruches adoptées et une belle végétation.

Nous pouvons à nouveau grimper sur le toit du monastère pour y admirer la vue.

Nous finissons par aller voir la boutique de chocolat « Chez Tiff ». L’équateur étant un grand exportateur de cacao, on ne peut résister à la tentation !

Après une dégustation de nombreux chocolats, le Suisse qui tient la boutique nous explique tout le procédé de la récolte des fèves (en Amazonie et surtout sur la côte) jusqu’à la création de la tablette de chocolat, et les nombreuses étapes intermédiaires nécessaires : fermentation des fèves du type « Nationales » (et pas hybrides comme on peut en trouver en Equateur également) récoltées sur la côte, séchage, torréfaction, broyage, tri des fèves et des coques, broyage des fèves pour les transformer en pâte, mélange avec les autres ingrédients, tempérage (refroidissements et réchauffements plusieurs fois et à plusieurs températures différentes, afin d’ôter le surplus de beurre de cacao) et pour finir, création du produit fini.

Très intéressant ! Et surtout, nous nous offrons un excellent chocolat chaud (avec ce vrai chocolat, créé ici) !

Après cette pause goûter, nous repassons par de petites ruelles avant de rentrer.

Demain, nous partons pour Puyo en bordure de la forêt amazonienne pour débuter notre volontariat dans un refuge pour animaux ! On a vraiment hâte !